jeudi 10 janvier 2013
Pour bien commencer l'année, quelques vidéos ...






ADN : «ingrédients» découverts dans l'espace interstellaire
Les chances de découvrir une vie extraterrestre en augmentation.


C'est une découverte importante dans la recherche de signes de vie extraterrestre.

Selon les astronomes à l'aide du télescope de la National Science Foundation Green Bank, la preuve de molécules prébiotiques ont été découverts dans l'espace interstellaire - la première preuve tels déterré. La conclusion, selon les experts, pourrait augmenter les chances de découvrir la vie en dehors de notre propre système solaire.

Parmi les molécules prébiotiques découverts par une équipe d'étudiants en astronomie de Virginia comprend une molécule appelée éthanamine, qui est connu pour produire l'adénine, l'une des quatre bases nucléiques qui forment les barreaux de l'ADN. Une autre molécule nouvellement découverte, appelée cyanomethanimine, est pensé pour avoir un rôle dans la formation de l'acide aminé alanine - un processus clé dans la biologie. Les laboratoires de l'Université de Virginie et du Centre Harvard- Smithsonian pour l'astrophysique ont mesuré l'émission radio du cyanomethanimine et de l'éthanamine, et les modèles de fréquences de ces molécules, puis ont été appariés aux données publiques produites par une enquête réalisée avec le GBT 2008 à 2011, chercheur a déclaré dans un communiqué publié à la presse jeudi.

L'étude d'un nuage géant de gaz 25.000 années-lumière de la Terre - près du centre de notre galaxie, la Voie Lactée - Les astronomes de l'Université de Virginie disent que les molécules interstellaires récemment découvertes représentent des étapes intermédiaires dans les procédés chimiques multi-étapes menant à la molécule biologique finale. Les détails des processus restent floues, mais la découverte fournit aux astronomes de nouvelles idées sur où et comment ces processus se produisent.

Selon les chercheurs, cette découverte a été rendue possible grâce à une nouvelle technologie qui accélère le processus d'identification des «empreintes» de produits chimiques cosmiques. La capacité d'identifier la séquence de changement est lié à la capacité d'identifier les quantités spécifiques d'énergie émise ou absorbée, ce qui jusqu'à présent était pratiquement impossible. Les nouvelles techniques de laboratoire ont permis de mesurer les schémas astrochimiques caractéristiques de ces radiofréquences pour des molécules spécifiques. En recueillant cette information, les astronomes disent qu'ils peuvent alors correspondre aux modèles qui révèlent des preuves de certaines molécules.

L'étude intervient alors que les scientifiques pensaient auparavant que de tels processus se produisent dans les zones dominées par le gaz entre les étoiles. Cependant, les astronomes disent maintenant que les séquences complexes de formation de ces molécules chimiques se produit pas de gaz, mais sur les surfaces des grains de glace dans l'espace interstellaire. Bien que la découverte est largement considérée comme révolutionnaire, les astronomes métent en garde contre trop lire en elle, en disant que plus de recherche est nécessaire.

Pourtant, la conclusion pourrait augmenter les chances de trouver une vie extraterrestre. l'Intelligence extraterrestre a longtemps été un sujet brûlant parmi les astronomes, biologistes et le public en général, et une série de missions spatiales actuelles et futures ont fait découvrir des signes de vie une priorité principale. À l'heure actuelle, la NASA Mars rover Curiosity est engagé dans la recherche de la vie extraterrestre. Une série de missions futures de l'agence spatiale américaine va également rechercher des signes de composés organiques sur des astéroïdes et des comètes.

L'étude a été un travail en collaboration avec l'Université de Virginie, professeurs Brooks Pate , Ed Murphy, et Remijan. Le programme a été financé par la National Science Foundation.


Vendredi 3 mai 2013
Ovnis au Chili, la France et la Russie - les transcriptions des audiences aux citoyens


Ouvrir les esprits journaliste, Antonio Huneeus, est l'un des membres du panel s'exprimant lors de la Audition des citoyens en matière de divulgation cette semaine. Hier, il a présenté au comité de 6 anciens membres du Congrès sur l'activité OVNI et les réactions du gouvernement au Chili, en France et en Russie. Vous pouvez lire le texte de son témoignage ci-dessous.



Amérique du Sud: Chili
Au cours des dernières années, le Chili est devenu l'un des plus grands pays du monde dans l'étude et la reconnaissance officielle du phénomène OVNI. Agences ou départements d'ovnis ont été traditionnellement sous la force de l'air dans la plupart des pays. En France, comme nous le verrons dans la prochaine session, l'effort est en cours de l'agence spatiale, mais le Chili a pris une nouvelle approche qui est logique: son comité appelé CEFAA (Comité pour l'étude des phénomènes aériens anormaux) est sous l' Civil Aviation Agency DGAC. En d'autres termes, c'est comme si la FAA, l'Administration fédérale de l'aviation, avait un département OVNI. Organismes de l'aviation civile partout dans le monde avec beaucoup de la sécurité des aéronefs et la navigation et les ovnis, mais pas réglementé par les agences gouvernementales de défense, sont principalement volent dans l'air et pourraient constituer une menace pour la sécurité aérienne.

Le Chili a une riche histoire de cas d'ovnis, certains d'entre eux très étrange, comme un incident impliquant un groupe de sept soldats et un caporal près de Putre, dans la région d'Atacama nord du Chili près de la frontière avec le Pérou en 1977, l'affaire dite faille spatio-temporelle de Valdes corporels, qui sont devenues le sujet de mon premier article sur les OVNIS en 1977. Dans les années 1980, Gustavo Rodriguez, un contrôleur de la circulation aérienne, a commencé à recueillir les cas impliquant des pilotes qui appellerait la tour de contrôle demandant s'il y avait un trafic qui pourrait expliquer lumières ou des objets qu'ils voyaient au cours de leurs vols. Il y avait également des incidents impliquant la ruée des jets militaires, une situation commune à de nombreux pays du monde.

Au milieu des années 90, Rodríguez a reçu le soutien du général Ramón Vega, ancien commandant en chef de l'armée de l'air chilienne et plus tard sénateur. J'ai eu l'occasion de rencontrer à la fois Gustavo Rodríguez Vega et le général au cours de plusieurs voyages à Santiago dans les années 1990. J'ai donné le grand, en fait, une copie de la Rockefeller parrainé par UFO document d'information Laurance que j'avais co-écrit et qui peut-être joué un petit rôle pour canaliser les preuves de la création de CEFAA en 1997. Au cours de ses premiers mois, cependant, CEFAA semblait dérive jusqu'à Air Force général (à la retraite) Ricardo Bermúdez a été nommé directeur. Gen Bermúdez était le directeur de l'école technique de l'aéronautique, qui forme les contrôleurs de la circulation aérienne, et c'est à cette école que j'ai visité plusieurs fois, où la Commission a été logé pour un certain nombre d'années. La mission de CEFAA est de:

Enregistrer et analyser tous les rapports pertinents concernant UAP [Phénomènes Aériens Non identifiés] surgissant sur le territoire national, sur la base d'une analyse sérieuse, objective et scientifique dans le but de déterminer les risques éventuels pour les opérations aériennes.

En 2002 CEFAA est devenu essentiellement inactif pendant un certain nombre d'années, mais en Décembre 2009, la DGAC a annoncé que CEFAA était réactivé et une fois de plus le général Bermúdez a été ramené à diriger et Gustavo Rodríguez de servir comme secrétaire. Le siège de la Commission a été déplacé vers un nouvel emplacement à la National Aeronautical and Space Museum près de l'ancien aéroport de Los Cerrillos à Santiago. Une des premières choses qu'ils ont fait a été de lancer un site officiel [http://www.cefaa.cl/web/home.html], qui est de loin le meilleur de tous les organismes officiels d'Amérique du Sud. Il contient plusieurs incidents d'avions OVNI avec des enregistrements audio des communications pilote-tour de contrôle, des vidéos, des documents, des articles, et d'autres données.

CEFAA a un «Comité externe de conseillers» qui comprend huit scientifiques de haut niveau de la Commission chilienne de l'énergie nucléaire, médecine aérospatiale à l'Université de Santiago, des astronomes des universités métropolitaines et catholique, un physicien des plasmas de l'université de Santiago, géographe et spécialiste de l'imagerie satellite du Chili State University, et de deux psychologues. Il ya aussi un comité interne CEFAA qui comprend des experts sur les opérations de sécurité, le Centre de contrôle aérien, météorologie, Air Accidents enquêtes, génie aérospatial et de l'audiovisuel. Ils ont aussi des représentants de chaque branche des forces armées et de la police.

Le 11 Août 2008, le gouvernement chilien a adopté la Loi 20.285 dite «loi sur la transparence." A certains égards, il fonctionne de manière similaire à notre liberté d'information des agences loi gouvernementaux ont 20 jours pour répond à des questions du public concernant les dossiers, mais publics certains égards, il va au-delà de la FOIA. À l'exception des questions ayant trait à la sécurité nationale et les relations extérieures, la loi sur la transparence a été conçu pour les agences gouvernementales peuvent agir d'une manière ouverte et transparente même dans les cas où ils n'ont pas reçu de demandes d'information du public. CEFAA a pleinement respecté les exigences de la loi sur la transparence, et comme l'a expliqué le général Bermúdez, «c'est la façon dont nous traitons avec le phénomène, ouvertement et librement."

CEFAA a recensé de nombreux cas d'OVNI impliquant des pilotes civils et militaires. L'un des plus intéressants connues selon le cas Pelican s'est produite le 24 Juin 2010 et il comportait trois différents avions-deux avions et un avion marine appelé Pelican. Comme l'a dit le général Bermúdez à une conférence qu'il a donnée lors du Congrès International UFO à Fountain Hills, Arizona, en 2012,

trois avions assisté au même phénomène, deux avions commerciaux se rapprochent de Santiago, l'avion militaire est à venir 300 miles du nord, et un objet est croisait ses voies respiratoires. Le pilote rapporte ce qu'il voit camouflée en mouvement erratique. Dans la communication audio, on peut entendre le pilote en disant: "ROGER ... En ce moment, je ne peux plus le voir ... Je pouvais voir un trafic fort et clair ... il ressemblait à un nuage ... camouflé comme un nuage, mais avec un mouvement erratique

Cette affaire, ainsi qu'une autre à Punta Arenas détecté par radar primaire en 2011, est important parce que vous avez différents pilotes professionnels de rapports au même objet. Comme l'a expliqué le général Bermúdez:

Pensez un instant, si on les rapports de pilote professionnel d'expérience pour moi que quelque chose a survolé devant son avion, je fais attention, mais maintenant si un deuxième pilote professionnel rapporte la même quelques secondes plus tard, je deviens intéressé, mais si une troisième pilote, un militaire, confirme le même fait, j'ai tendance à le croire. Dans ce cas, pouvons-nous avoir un OVNI près des avions, ou nous avons deux ovnis? Si nous avons un, son incroyable vitesse ne correspond pas à ce que nous avons maintenant.

Au cours de la même conférence au Congrès International UFO, le général Bermúdez a publié un cas de vidéo multiple prise à la base de Bosque El à Santiago, où l'Air Force Academy se trouve, qui a fait les manchettes du monde. C'est parce que plusieurs vidéos ont été prises lors d'une cérémonie importante pour le changement du commandant de l'armée de l'air chilienne, le 4 Novembre 2010, en présence du Président, tous les commandants des forces armées et des hauts gradés, le ministre de la Défense et d'autres membres du cabinet, du corps diplomatique et de nombreux autres fonctionnaires importants, y compris le général Bermúdez lui-même. La cérémonie est populaire auprès du public et largement photographié et filmé, car il inclut le défilé aérien par tous les différents escadrons de la Force aérienne chilienne. Il faut préciser, cependant, qu'aucun des dignitaires ou publiques vu les ovnis à l'époque. Ceux-ci ont été découverts plus tard que les gens ont commencé à examiner les images qu'ils avaient pris. Je joins une interview que j'ai fait avec le général Bermúdez, publié en ouvrir les esprits numéro du magazine 16, oct.-nov. 2012, où il explique la méthodologie de CEFAA ainsi que plusieurs de leurs meilleurs cas d'OVNI, y compris le cas d'images multiples de El Bosque.

Le Chili a montré qu'une enquête officielle sérieuse et ouverte des ovnis peut être menée d'une manière sérieuse et scientifique. Certains de ces ingrédients comprennent la coopération entre les différentes agences gouvernementales, les institutions scientifiques et universitaires et même la communauté ufologique civile. Les enquêteurs officiels et privés peuvent et doivent coopérer au lieu de combattre les uns avec les autres. Ce même modèle a eu lieu dans d'autres pays sud-américains comme l'Uruguay, le Brésil, l'Argentine, le Pérou et l'Équateur. Un autre élément clé est d'établir une coopération officielle entre les différents pays depuis les ovnis ne semblent pas se soucier des frontières nationales et sont largement rapportées dans le monde entier. Pour cette raison, CEFAA et CRIDOVNI, l'agence officielle UFO dirigée par la Force aérienne uruguayenne depuis 1978, ont signé un accord officiel de coopération et d'échange de données en 2012.

Les Etats-Unis aime à penser qu'il est toujours en avance dans tous les domaines de la société, mais je crains que ce n'est pas le cas dans le domaine de l'ufologie. D'autres pays vont de l'avant avec une enquête ouverte et transparente de ce phénomène. La nature inconnue du phénomène lui-même et la probabilité qu'il provient pas sur cette terre exige un changement d'attitude et d'un niveau d'ouverture qui semble être mal dans ce pays. Permettez-moi de conclure par une citation de mon entrevue avec le général Bermúdez:

La conclusion officielle est que le phénomène aérien anormal connu comme objets volants non identifiés est réelle et elle est présente dans l'espace aérien contrôlé et en dehors de l'espace aérien contrôlé. Il est également présent dans la mer, nous avons des rapports de notre marine à cet égard. Il est présent partout, et il est donc nécessaire de partager les informations afin d'avoir plus de fond et de pouvoir étudier plus scientifiquement, afin que nous puissions donner des informations réelles pour les gens et ne pas compter sur ce qui est montré à la télévision et dans médias sensationnalistes.

Autres pays: la France et la Russie
Bonjour, Messieurs les membres et participants du citoyen Audition sur les ovnis. Aujourd'hui, nous discutons des enquêtes officielles de différents pays à travers le monde. Parmi les pays qui ont mené une sorte de recherche officielle sur les OVNIS en dehors des États-Unis et Amérique du Sud, qui ont été traitées dans les précédentes sessions, nous pouvons citer la Russie, le Royaume-Uni, France, Belgique, Espagne, Italie, Suède, Danemark, Ukraine , la Pologne, l'Australie et la Nouvelle-Zélande pour n'en citer que quelques-uns. Nous avons avec nous des experts qui discuteront de certains de ces pays comme l'Italie, le Royaume-Uni, le Canada et la Chine, mais aucun des représentants des autres nations, alors je vais couvrir brièvement l'histoire des enquêtes officielles de deux particulièrement importants pays-France et la Russie qui ont une riche quantité de matière dans ce domaine.

Commençons avec la France, un pays qui possède l'une des plus anciennes approches, continue et plus rationnelle au problème OVNI. Certaines enquêtes militaires en France remontent aux années cinquante, mais le programme actuel a vraiment décollé au milieu des années soixante-dix, quand une série de mesures importantes ont été prises par le gouvernement français. En 1974, le ministre de la Défense, Robert Galley, a admis dans une interview à la radio célèbre que «la masse des rapports venant de la gendarmerie» étaient «assez inquiétant." Le ministre a ajouté que: «Je crois que l'attitude d'esprit que nous doit adopter vis-à-vis de ce phénomène est un processus ouvert, c'est-à-dire qu'elle ne consiste pas à nier a priori, comme nos ancêtres des siècles précédents ont fait refuser beaucoup de choses qui semblent aujourd'hui parfaitement élémentaires ".

La gendarmerie nationale, qui est une force de police nationale semblable à nos soldats de l'Etat, avait enquêté sur les incidents d'OVNI depuis les années soixante, dont un célèbre atterrissage d'OVNI et de rencontre rapprochée du troisième type (CE-III), les cas où les êtres humanoïdes ou occupants d'ovnis sont observés dans le cadre d'une observation, à Valensole en 1965. Dix ans plus tard, la gendarmerie a formalisé ses protocoles d'OVNI en donnant des instructions que les gendarmes l'ensemble du territoire français, y compris ceux d'outre-mer comme la Guyane française ou île de la Réunion dans l'océan Indien, doivent répondre et d'enquêter sur tout incident OVNI rapporté par les citoyens français. Ces protocoles sont toujours d'actualité.

En 1977, l'Institut des hautes études de défense nationale ou IHEDN, une clé think tank de l'armée française, a publié une importante étude qui a recommandé la création d'un organisme permanent pour étudier les ovnis. Cela a été accompli plus tard cette année lorsque le CNES, l'agence spatiale française équivalente à notre NASA, a créé le Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN), sous la direction de l'ingénieur aérospatial Claude Poher, qui avait mené des recherches OVNI sur son propre pour un certain nombre des années. Une de ses premières tâches a été de procéder à une étude statistique de 354 cas d'OVNI recueillis par la gendarmerie, dont 25% est restée inexpliquée.

Dans la matinée du 8 Janvier 1981, cas le plus important de GEPAN a eu lieu: un OVNI a atterri sur la propriété d'un agriculteur à Trans-en-Provence dans le Var du sud-ouest France. Bien que l'affaire n'avait qu'un seul témoin, le fermier Renato Nicolai, le cas est devenu important en raison de la preuve physique donnée par l'OVNI sur le champ de luzerne, qui a été analysé scientifiquement par un certain nombre de laboratoires français. Entre autres choses, la luzerne laisse perdu de 30 à 50 pour cent de la chlorophylle et les traces sur le terrain »étaient encore perceptibles 40 jours après l'événement», selon le rapport officiel. Stranger était encore ce qu'est un tableau officielle du GEPAN caractérisé comme «espace / temps effet." Prof Bounias, l'un des scientifiques qui a mené l'étude, a expliqué que si les plantes étaient physiologiquement jeune, après l'atterrissage d'un OVNI ils "ont présenté les caractéristiques biochimiques de ! feuilles d'un âge avancé: vieilles feuilles "La conclusion finale dans le tableau GEPAN était« phénomène physique de nature inexpliquée; Forte probabilité du mode électro-magnétique de propulsion ".

Malgré cela, et d'autres cas importants étudiés et documentés par le GEPAN, l'agence a été rétrogradé au milieu des années quatre-vingt et le nom a été changé pour SEPRA, un acronyme pour la rentrée d'objets dans l'atmosphère, même si l'agence a continué à enquêter sur les cas d'OVNIS sous la direction de Jean-Jacques Velasco, qui a été le cas enquêteur de l'incident Trans-en-Provence. En 2007, cependant, une nouvelle réorganisation a eu lieu et le nom a été changé à nouveau pour le GEIPAN, Groupe d'études et d'information des phénomènes aérospatiaux non identifiés. GEIPAN a également lancé un site Web complet et a commencé le processus de libération de l'ensemble de ses documents, qui sont maintenant disponibles dans le portail CNES.

Parallèlement à la GEIPAN officielle et enquêtes de la gendarmerie, il a également eu quelques rapports semi-officielles très intéressantes de groupes liés à l'armée française, du renseignement et des établissements aéronautiques. Le premier et le plus célèbre est le soi-disant rapport COMETA de 1999, intitulé "OVNI et la défense: Que devons-nous préparer?" Bien que n'étant pas un rapport officiel du gouvernement dans le sens strict du mot, COMETA était composé d'un groupe de militaires et de renseignement officiers de haut rang à la retraite sous la direction du major à la retraite Général Denis Letty. Leurs conclusions que les OVNIS étaient certainement vrai et très probablement d'origine extraterrestre ont été très forts.

Plus récemment, une autre organisation quasi-officielle, la 3AF, qui représente l'Association aéronautique et astronomique de France, a créé un groupe d'étude de haut niveau appelée la Commission Sigma sous la direction d'Alain Boudier. Sigma a récemment achevé un long rapport, qui confirme à nouveau l'existence d'un véritable phénomène OVNI probable origine ET, mais le rapport final n'a pas encore été rendu public, mais cela devrait se produire bientôt. Nous attachons la place un rapport préliminaire publié en 2010, qui nous traduit et publié sur le site openminds.tv il ya un certain temps.

De tout ce matériel brièvement décrites dans cette présentation, vous pouvez voir que les Français sont sans doute parmi les grandes nations de mener d'importantes recherches OVNI officiellement et officieusement. Au lieu d'enfouir leur tête dans le sable prétendant que le phénomène OVNI n'existe pas ou qu'il n'est pas important, la France, berceau du rationalisme dans l'ère moderne, ont adopté une approche agressive pour résoudre ce phénomène.

Permettez-moi de vous présenter maintenant très brièvement l'histoire de la recherche sur les OVNI en Russie et dans l'ancienne Union soviétique. Dans les premiers jours du communisme le sujet des ovnis a été fortement censuré, bien que certaines recherches ont été menées en privé par quelques scientifiques tels que le regretté professeur Felix Zigel, astronome à l'Institut d'Aviation de Moscou qui est considéré comme le père de l'ufologie russe. Les choses ont commencé à changer après un événement très médiatisé dans Petrozovadosk en Carélie, nord de la Russie, en Septembre de 1977, qui a conduit à la création d'une Commission pour l'étude des phénomènes anormaux liés à l'Académie des sciences d'URSS. Cette Commission était public, car il a sollicité des rapports de la citoyenneté soviétique. Pas connu du grand public, cependant, était une deuxième étude secrète menée par le KGB et le ministère soviétique de la Défense, bien que son existence n'a pas été révélée qu'après l'effondrement de l'URSS en 1990. Finalement certains dossiers militaires et du KGB de cette commission ont été publiés dans les années nonante, y compris les incidents impliquant des ovnis survolant installations nucléaires.

Un des cas les plus intéressants dans le fichier KGB est un multiple témoin CE-I (rencontre rapprochée du premier type) à un secret base de missiles de l'armée haut dans le district de Kapustin Yar, région d'Astrakhan, dans la nuit du 28 Juillet - 29, 1989. Le fichier est certainement incomplète, mais offre tout de même un aperçu intéressant de la manoeuvrabilité des OVNIS. Le dossier comprend les dépositions de sept témoins militaires (deux officiers subalternes, un caporal et quatre soldats) ainsi que des illustrations de l'objet par les observateurs, et un bref résumé de cas par un officier du KGB anonyme. Une des dépositions mentionne un objet en forme de disque en mouvement »dans les directions du dépôt d'armes fusée», puis planant au-dessus du dépôt et émettant "un faisceau lumineux." Un autre cas de 1982 comportait une série d'observations d'OVNIS sur un missile nucléaire base près Usovo, Ukraine, qui a coïncidé avec un dysfonctionnement de la console informatisée contrôler le lancement d'armes nucléaires. C'était évidemment une grande préoccupation pour l'armée soviétique et il est tout à fait semblable aux événements de Malmstrom Air Force Base dans le Montana discutés lors d'une session de ces audiences.

C'est peut-être en raison de ce genre d'incidents impliquant des armes nucléaires qu'une clause curieux "objets non identifiés" a été ajouté à un accord sur des mesures pour réduire le risque de guerre nucléaire entre les Etats-Unis d'Amérique et l'Union des Républiques socialistes républiques. L' Accord faisait partie de la politique de détente pendant la Nixon et Brejnev administrations début. Il a été signé le 30 Septembre, 1971 par le secrétaire d'État, William Rogers, et le ministre des Affaires étrangères, Andreï Gromyko.

L'accord comporte neuf articles sur des questions telles que s'informant mutuellement "contre l'utilisation accidentelle ou non autorisée des armes nucléaires sous son contrôle," notification à l'avance de lancements de missiles qui vont au-delà du territoire national de chaque pays, et d'autres mesures de coopération en vue à éviter ". le risque de déclenchement d'une guerre nucléaire" Article 3 libellé comme suit:

Les parties s'engagent à s'informer mutuellement immédiatement en cas de détection par les systèmes de détection de missiles d'objets non identifiés [nous soulignons], ou en cas de signes d'interférence avec ces systèmes ou d'équipements de communication connexes, si de tels événements pourraient créer un risque de déclenchement d'une guerre nucléaire entre les deux pays

Plusieurs cas d'OVNI impliquant des cosmonautes russes ont également rendu public au cours des années. L'un des plus intéressant était un rapport par le cosmonaute major-général Vladimir Kovalyonok de la station Saliout-6 espace, le 5 mai 1981. L'observation d'un «objet rond qui ressemble à un melon" pulsation, puis est devenu comme un barbell et "ne ressemble pas à tous les objets cosmiques que je connais», a été admis sur le dossier lors d'une interview filmée par le cosmonaute de nombreuses années plus tard . Un autre cosmonaute, le major-général Pavel Popovich, est même devenu à un moment le président de la All-Union Association Ufologie de la Communauté des États indépendants. Une citation d'un article de 1992 par le général Popovich donne une fin appropriée à cette brève présentation. Il écrit:

Les observations d'ovnis sont devenus la composante constante de l'activité humaine et exigent une étude mondiale grave. Afin de réaliser la position de l'homme sur la terre et dans l'univers, l'ufologie, l'étude scientifique du phénomène OVNI, devrait prendre place au milieu d'autres sciences relatives à l'homme et le monde ...


Dimanche 09 juin 2013
Astronomes et astrophysiciens à Montpellier : bientôt une planète habitée !



Solides, à la bonne distance de l’étoile, les planètes Terre se multiplient. (DR)


300 astronomes et astrophysiciens étaient cette semaine à Montpellier pour évoquer un domaine que les satellites et les télescopes ont révolutionné.

Était-ce parce que plusieurs siècles d’histoire les contemplaient ? Toujours est-il que le gotha de l’astrophysique s’est laissé aller à la confidence, il y a quelques jours, dans la salle du Conseil de la faculté de médecine de Montpellier. Là où, fortuitement, trône le portrait d’un confident célèbre, François Gigot de Lapeyronie.

« On a trouvé beaucoup de planètes habitables. On va bientôt trouver une planète habitée. »

Le propos de Xavier Delfosse, astronome à Grenoble, maintes fois entendu depuis que la science est aussi fiction, aurait pu passer inaperçu. Mais le mot “bientôt” change tout.

A l’heure où l’astrophysique et l’astronomie font leur révolution, grâce à des outils - satellites, télescopes - toujours plus performants, ce qui n’était hier qu’un doux rêve flirte aujourd’hui avec la réalité.

« Deux mille candidates... » Aurélien Crida, astrophysicien

Pour Aurélien Crida, enseignant-chercheur à l’Université de Nice, le passage « à l’échelle industrielle » des observations va accélérer les découvertes majeures : « Il y a dix ans, on ne connaissait qu’une vingtaine d’étoiles autour desquelles pouvaient tourner en orbite des exoplanètes (1).

Aujourd’hui, nous avons plus de deux milles candidates... Au rythme où vont les techniques, ce n’est plus seulement des planètes telluriques habitables que nous allons découvrir mais des planètes habitées. Je pense que dans les dix prochaines années, on dénombrera plusieurs planètes au sol solide et à la bonne distance de son étoile pour accueillir la vie. Et d’ici vingt ans, on pourra analyser leur atmosphère, détecter l’ozone... » La vie, en somme.

Une luciole sur un phare

Évidemment, ces avancées ne s’observent pas à l’œil nu ou avec une simple lunette astronomique. Le satellite Kepler, lancé en mars 2009 par la Nasa, scrute la galaxie avec une précision qui étonne même les chercheurs : « C’est comme si je voyais, de Montpellier, une luciole posée sur un phare à New York. »

Ça, c’est pour l’observation directe. Mais les scientifiques utilisent aussi des spectrographes si « fins » qu’ils parviennent, indirectement, à mesurer le mouvement de planètes, même s’il est beaucoup faible que le mouvement de son étoile : « Aujourd’hui, on trouve des planètes de moins en moins massives, dont la vitesse n’excède pas 10 cm/seconde (moins d’1 km/h). »

La terre n’est donc plus une exception.

Les « conditions initiales » de la vie, au moins unicellulaire, se sont répandues dans notre galaxie. Reste à découvrir une forme complexe. Ce n’est plus qu’une question de temps.

(1) Une exoplanète est une planète en orbite autour d’une autre étoile que notre soleil.

YOHAN DOUCET


Dimanche 09 juin 2013
On a trouvé de l’eau, de l’argile mais pas encore de « barbecue » sur Mars


Dix ans après son lancement, le robot Opportunity vient donc de découvrir des traces d’eau propices au développement de la vie sur Mars.

Mais Curiosity, robot plus sophistiqué en mission sur la planète rouge depuis neuf mois, a trouvé mieux, dixit Michel Cabane, chercheur coresponsable de l’outil SAM (analyse) sur l’engin : « Le robot pourrait parcourir plus de 100 mètres par jour. Or, il n’en a parcouru que 800 depuis neuf mois. Ça signifie que Curiosity passe du temps à travailler.

En fait, on a trouvé ce qu’on voulait trouver. Des traces d’eau mais surtout du gypse, de l’argile qui montre qu’il y a eu de l’eau en abondance et pendant longtemps. Mars a donc été habitable. Pas pour y faire un barbecue mais la vie a pu s’y développer. » Reste à savoir combien de temps cette habitabilité a duré : « 10 000 ans ? 20 millions d’années ? Est-ce que les molécules organiques nécessaires pour que la vie apparaisse ont eu le temps d’évoluer ? » Autre question à laquelle Curiosity devra répondre : « Pourquoi l’atmosphère de Mars a disparu ? » Un vrai thriller.


Vendredi 16 aout 2013
Notre Soleil aurait un double invisible


Article source : french.ruvr.ru/

Notre Soleil aurait un double invisible et formerait avec celui-ci une étoile binaire. Selon des chercheurs, il s’agirait d’une naine brune qui serait responsable des extinctions périodiques des espèces vivant sur Terre.

C’est en 1984 qu’est apparue la théorie du Soleil en tant que système binaire. David Raup et Jack Sepkoski, paléontologues de Chicago, ont publié un article affirmant que l’extension des espèces serait périodique et espacée de 26 millions d’années. Les chercheurs ont présenté les résultats d’analyse de fossiles marins datant de périodes différentes s’étalant sur un quart de milliard d’années. Ils ont supposé que la cause de ce caractère cyclique des extinctions ne se trouvait pas sur Terre. Les astronomes ont proposé une explication à ce phénomène.

Ainsi, le Soleil serait une étoile binaire avec un compagnon plus léger appelé Némésis, une naine brune. Son orbite est elliptique et l’étoile s’éloigne du Soleil d’une année lumière et demie. Tous les 26 millions d’années, ils se rapprochent. La naine entre alors dans le Nuage d’Oort, un gigantesque ensemble de blocs de glace se trouvant autour de notre Système solaire, en faisant plonger un nombre de comètes vers l’intérieur du système avec un risque accru de collisions entre ces comètes et la Terre, provoquant ainsi l’extinction des espèces vivantes.

De nouvelles preuves du caractère périodique de l’extinction des espèces vivantes ont été récemment présentées. Néanmoins, on parle également d’un cycle non pas de 26 mais de 27 millions d’années. Les partisans de la théorie de l’« étoile de la mort » ont donc repris du courage. Dmitri Vidé, de l’Institut de l’astronomie de l’Académie des sciences de Russie fait pourtant preuve de prudence.

« Cela aurait pu être un cas isolé. Il y a très longtemps, le Système solaire pouvait faire partie non pas d’un système binaire ou ternaire mais d’un amas stellaire où les étoiles se rapprochaient régulièrement les unes des autres. Par la suite, cette amas stellaire s’est disloqué pour donner lieu à une multitude d’étoiles continuant leur voyage en solitaire à travers l’univers. Le Soleil serait l’une des ces étoiles-là. »

Les afflux périodiques de comètes peuvent facilement s’expliquer sans Némésis. Selon l’une des hypothèses avancées, le Système solaire traverse parfois le plan galactique, ce qui provoque des perturbations dans le Nuage d’Oort.

Cependant, personne n’a jusqu’ici réussi à démontrer l’inconsistance de la théorie de l’« étoile de la mort ». Némésis pourrait très bien finir par être détectée par les puissants télescopes de nouvelles générations.

Boris Pavlichtchev


Vendredi 06 septembre 2013
Les pyramides de Bosnie changent l’histoire de l’humanité.


L’histoire est écrite par les vainqueurs nous dit-on. Mais une découverte archéologique fondamentale vient bousculer ce passé et nous projette dans un avenir radieux.


La production énergétique pyramidale.

Méditons un instant cette citation et appliquons-là à ce que nous vivons aujourd’hui. Peut-on faire une corrélation évidente entre ceux qui nous dominent et l’histoire qu’ils nous enseignent? Si on pense que le livre le plus sacré du monde est la Bible avec toutes les conséquences que cela induit, il n’est pas anodin de trouver au sommet de nos pyramides sociales aujourd’hui des représentants du peuple hébreux. Et il n’est pas surprenant de les voir vouloir nous conduire dans leur vision du futur qu’ils voudraient en corrélation avec leur livre, et donc nous mener vers une apocalypse qu’ils appellent de leurs vœux puisque cela ferait revenir leur messie, leur Dieu. Il est donc tout à fait plausible qu’ils verrouillent toute tentative d’émancipation de l’humanité de l’histoire qu’ils contrôlent puisqu’ils en retirent touts les bénéfices.

l est donc aussi tout à fait naturel de comprendre pourquoi ils s’acharnent à détruire toute tentative de progrès de l’humanité puisque cela mettrait fin à leur pouvoir. Qui pourrit la planète avec leurs énergies sales? Qui contrôlent ces compagnies internationales qui viennent souiller nos sols, notre air, notre eau, notre environnement? Qui contrôlent nos gouvernements, nos médias? Qui contrôlent notre éducation, qui modèlent nos cerveaux, qui nous indiquent un chemin de pensée? Tout simplement ceux qui contrôlent le passé et veulent diriger notre avenir au détriment du bonheur de l’humanité.

Bonheur de l’humanité est un grand mot mais on peut penser qu’il existe un autre développement humain que celui qu’on nous propose non? Est-on vraiment obligé d’être dépendant d’énergies fossiles sales et détériorant la planète? Ne peut-on pas inventer une vie sociale en harmonie avec la Nature? Nous sommes conditionnés pour vivre dans cet environnement, dans ce futur alors que cela va à l’encontre de ce que nous ressentons au fond de nous-mêmes.

La découverte des pyramides de Bosnie aura été un choc pour l’humanité parce qu’elle remet tout en cause. Tout. Tout ce que nos dominants ont voulu nous voir ingurgiter comme âneries historiques. Non les pyramides ne sont pas des tombeaux à la gloire de pharaons et autre rois, mais sont des centres de production d’énergie électro-magnétique libre et à la disposition de tous. Ces pyramides européennes sont encore plus imposantes que les pyramides égyptiennes et il y en a sur toute la surface de la planète. Elles remontent à des dizaines de milliers d’années remettant ainsi en cause la période historique humaine datant de 8000 ans comme voudrait nous contraindre à le croire ceux qui nous dominent. Ces pyramides prouvent que nous avons eu un autre passé que ce que nous imposent les scientifiques dominants liés à ceux qui les payent. Ils veulent garder notre passé sous contrôle car ils veulent garder ce savoir pour eux. Ils savent sûrement utiliser les machines à ions négatifs capable de revitaliser en épurant notre sang de virus et autres impuretés. Les humains pouvaient le faire il y a des milliers d’années grâce à l’énergie émise par les pyramides.

Il n’est donc pas insensé de comprendre que ce savoir ne s’est transmis qu’en petit comité, qu’ils en ont profité pour asseoir leur autorité sur nous. Ils n’ont pas hésité à laisser nous dépêtrer avec un savoir incomplet permettant de nous laisser à leur merci. Pendant que notre médecine nous tue à petit feu, eux ils savent comment bien se nourrir, bien se régénérer pour rester en bonne santé.

Ceci est un exemple parmi d’autres de ce que le savoir enfoui de l’humanité pourrait nous apporter à tous. Mais un savoir qui profite à tous ne peut plus servir de pouvoir absolu d’une élite sachante sur la masse ignorante. La connaissance universelle devrait être le moteur naturel de l’évolution humaine or tout est fait pour nous emmener dans des impasses écologiques et environnementales pour accentuer toujours plus leur domination sur nous. Le gaz de schiste est-il vraiment notre avenir énergétique? N’y aurait-il pas une source d’énergie libre profitable à tous? Si elle existe elle s’appelle énergie électromagnétique elle est produite naturellement par notre planète et pourrait être diffusable à l’ensemble de l’humanité gratuitement. Voilà le chemin que nous devrions suivre. La découverte des pyramides du Soleil est le pieu enfoncé dans le cœur du mensonge et de l’imposture, il n’appartient qu’à nous à l’enfoncer toujours plus loin pour faire crever cette bête…




Mercredi 20 novembre 2013
La vie vient-elle de l'espace ?.


Une équipe de recherche britannique du département de biotechnologie et de biologie moléculaire de l'Université de Sheffield, dirigée par Milton Wainwright, aurait-elle découvert une trace de vie extraterrestre dans la stratosphère ? Peut-être, si l'on en croit l'observation troublante réalisée par ces scientifiques.

  Fin juillet, cette équipe a envoyé un ballon-sonde dans la stratosphère au-dessus de Chester, dans le nord-ouest de l'Angleterre. Ce ballon était muni d'un tiroir télécommandé qui s'est ouvert pendant 15 minutes, entre 22 et 27 kilomètres d'altitude. Après avoir récupéré le ballon au sol, les scientifiques ont eu la surprise de constater, grâce à un examen microscope électronique à balayage, que le tiroir dont ils avaient déclenché l'ouverture contenait les restes d'une structure biologique, de quelques micromètres de long, proche d'une diatomée, une algue unicellulaire.

  Or ces chercheurs précisent dans leur communiqué que toutes les précautions avaient été prises pour que le fameux tiroir ne puisse pas être contaminé avant et pendant le vol de ce ballon-sonde. Non seulement ce tiroir avait fait l'objet d'un nettoyage approfondi mais il était en outre muni d'un système de protection, sous forme de galerie, qui empêchait toutes particules venant du ballon de venir le polluer pendant son ouverture dans la stratosphère.

  Selon ces chercheurs, aucun phénomène terrestre naturel (tempête ou éruption volcanique) ni aucune action humaine (vol aérien) ne peuvent expliquer la présence d'un micro-organisme de ce type à une telle altitude. Le professeur Milton Wainwright en arrive donc à la conclusion "Qu'il est très probable que cette structure vienne de l'Espace et que la vie voyage probablement dans l'Espace sous différentes formes et arrive continuellement sur terre depuis très longtemps, sans doute transportée par les comètes". D'autres recherches récentes menées par une équipe anglo-américaine confortent cette hypothèse d'une vie qui serait venue de l'Espace pour ensemencer notre Terre.

  Les astronomes ont déjà détecté dans les comètes (comme la comète de Halley) des composés d'ammoniac et d'autres briques élémentaires de la vie qui constituent des acides aminés et les protéines. L'acide aminé le plus simple, la glycine, a d'ailleurs récemment été découvert dans les échantillons de la comète 81P/Wild-2 recueillis en 2004 par la mission Stardust de la NASA.

  Mais l'apparition de la vie nécessite la présence et la combinaison d'acides aminés plus complexes. Or les modèles informatiques conçus par Nir Goldman, du Laboratoire national Lawrence Livermore en Californie, montrent que de violents impacts de comètes et de météorites pourraient provoquer la formation d'acides aminés complexes. C'est précisément cette hypothèse que souhaitait vérifier une équipe d'astrophysiciens du Collège impérial de Londres, dirigée par Zita Martins.

  Ces chercheurs soulignent que l'origine de l'apparition de la vie sur Terre reste un mystère aussi épais que son absence apparente sur d'autres planètes du système solaire comme Mars. Selon ces scientifiques, les comètes auraient pu jouer un rôle déterminant dans l'apparition de la vie sur notre planète.

  Ces corps célestes qui viennent de la ceinture de Kuiper ou du nuage d'Oort sont en général composés pour moitié de glace faite d'un mélange d'eau, de gaz carbonique, de méthane, d'éthane et d'acétylène. L'autre moitié est constituée de roches similaires à celles des météorites. La plus célèbre de ces comètes, la fameuse comète de Halley, nous rend visite régulièrement tous les 75 ans et mesure 15 km de long avec un noyau de 500 km3 de volume et une masse estimée à environ 100 milliards de tonnes.

  Un certain nombre de scientifiques pense que ces comètes pourraient non seulement être à l'origine de la présence d'eau sur Terre mais auraient également provoqué l'apparition des fameux acides aminés constituant les briques élémentaires de la vie.

Pour tester cette hypothèse, les chercheurs britanniques ont constitué plusieurs mélanges de glace, de dioxyde de carbone, d'ammoniac et de méthanol dont la température a été abaissée à un niveau comparable à celui des comètes. À l'aide d'un canon à gaz, ils ont ensuite tiré sur ces différents mélanges un certain nombre de projectiles de 500 kg à des vitesses allant jusqu'à 25 000 km/h.
À l'issue de ces essais, les chercheurs ont constaté qu'ils avaient réussi à produire des D et L-Alinine, un type d'acide aminé à l'origine des protéines ainsi que deux acides aminés qui ne sont pas, eux, impliqués dans les protéines, l'a aminoisobutyrique et l'isovaline.

  Même si les chercheurs sont encore loin de pouvoir produire les 21 acides aminés nécessaires à la vie, ces expériences montraient tout de même que les impacts violents provenant de la collision des comètes avec la terre aient pu produire certains de ces acides aminés. Si l'on admet le fait que la Terre a dû être bombardée de manière permanente par des comètes depuis sa formation, il y a près de 4,6 milliards d'années, il est possible que ces comètes aient pu contribuer à augmenter sensiblement la quantité d'eau dans notre atmosphère, ce qui a sans doute accéléré le refroidissement et la solidification de la surface de la terre.

  Mais toute la question est ensuite de savoir si ces comètes ont également joué un rôle majeur dans l'apparition de la vie sur notre planète, un événement évidemment capital qui serait survenu il y a au moins 3,8 milliards d'années, selon les dernières estimations. Même si ces expériences ne tranchent pas cette question fascinante, elles montrent qu'une telle hypothèse est plausible et que le bombardement continu de notre planète par un grand nombre de comètes pendant plusieurs centaines de millions d'années a pu finir par provoquer la constitution d'un grand nombre d'acides aminés nécessaires à l'apparition de la vie.

  Ces travaux confirment donc ceux publiés en mars 2012 par une équipe du CNRS.
Ces chercheurs avaient en effet réussi à fabriquer une comète artificielle dans les mêmes conditions extrêmes que celles qui règnent dans l'Espace et l'avaient irradiée en la soumettant à un rayonnement ultraviolet intense. Quelques semaines plus tard, en utilisant une nouvelle technologie de pointe, la chromatographie multidimensionnelle en phase gaz, ces scientifiques avaient pu identifier la présence de vingt-six acides aminés dans cette comète artificielle.
Ils avaient également découvert pour la première fois six acides diaminés, dont la N-(2-Aminoethyl) glycine, fortement pressentie comme constituant-clé des premières molécules d'ADN terrestre : les molécules d'acide peptidique nucléique (APN).

  Il faut enfin souligner qu'une autre étude publiée il y a quelques jours dans la prestigieuse revue « Science » étend cette hypothèse d'une vie venue de l'Espace aux autres planètes situées en dehors de notre système solaire.
Pour la première fois en effet, une équipe internationale d'astrophysiciens a découvert, en dehors de notre système solaire, à quelque 170 années-lumière de la Terre, autour d'une étoile en fin de vie (une naine blanche baptisée GD 61) des traces d'une présence abondante d'eau et un corps rocheux.

  En observant le nuage de gaz évoluant autour de cette étoile, les chercheurs ont constaté que celui-ci correspondait aux restes d'un astéroïde qui devait avoir au moins 90 km de diamètre et était composé d'environ 26 % d'eau.
Mais les astrophysiciens ont également identifié dans ce vaste nuage, une présence abondante de magnésium, de silicium, de fer et de l'oxygène, des éléments qui forment les principaux constituants des roches.
Or il se trouve que les planètes rocheuses comme notre Terre se forment par l'agrégation d'astéroïdes et le fait de trouver autant d'eau dans un corps céleste de grande taille apporte la preuve que les matériaux formant les planètes habitables existent bien en abondance dans ce système stellaire et très probablement dans un grand nombre d'autres systèmes comparables.

  Comme le souligne l'astrophysicien de Cambridge Jay Farihi, « Nos observations nous ont convaincu que cette naine blanche était en train de finir d'absorber un gros astéroïde composé pour plus d'un quart d'eau. Cette découverte confirme l'hypothèse selon laquelle les astéroïdes, en s'écrasant sur les planètes environnantes, leur apportent de grandes quantités d'eau, ce qui pourrait favoriser l'apparition de la vie. »
L'ensemble de ces avancées et découvertes en astrophysique et en exobiologie rendent donc sinon probable du moins possible, l'hypothèse d'une vie véhiculée dans l'Espace par la multitude de corps célestes s'y déplaçant (comètes et astéroïdes notamment) et « ensemençant » certaines planètes possédant déjà des conditions physico-chimiques favorables à l'apparition et au développement de la vie.

  Mais si cette hypothèse se révèle fondée, alors une autre question fascinante se pose : sachant qu'il y a entre 100 et 240 milliards de planètes dans notre seule galaxie, dont plusieurs dizaines de milliards sont sans doute assez semblables à la Terre, se pourrait-il que la vie soit apparue sur d'autres mondes, apportée par ces corps célestes ?
Cette hypothèse semble raisonnable, même si pour l'instant la puissance de nos moyens technologiques d'observation et d'analyse ne nous permet pas encore d'identifier avec certitude la présence de la vie sur des planètes situées en dehors de notre système solaire.

  Mais une telle détection n'a rien d'impossible et sera probablement à la portée de la communauté scientifique d'ici quelques années. En outre, les chances de repérer une planète porteuse de vie vont d'autant plus augmenter que, non seulement nos outils technologiques devraient rapidement progresser mais que le nombre de planètes extrasolaires identifiées (plus de 1000 de ces planètes ont déjà été découvertes en 20 ans) va très probablement exploser dans les années à venir.

  Il se peut donc que non seulement la vie sur Terre soit venue de l'Espace mais qu'elle soit un phénomène assez banal à l'échelle cosmique. Si une telle réalité était scientifiquement confirmée dans les décennies à venir, il s'agirait non seulement d'une découverte majeure dans l'histoire de l'Humanité mais également d'un événement aux conséquences philosophiques et métaphysiques incalculables.

  En effet, si nous avions la preuve que la vie, telle que nous la connaissons (c'est-à-dire basée sur la chimie du carbone), est présente un peu partout dans l'Univers, la question de son inscription potentielle dès la naissance du Cosmos prendrait une tout autre dimension.

  Nous serions alors bien obligés d'admettre que la petite dizaine de constantes fondamentales (leur nombre exact ne fait pas encore l'objet d'un consensus scientifique) qui régit notre Univers semble bien avoir été parfaitement ajustée de manière à ce que la vie émerge partout dans le cosmos.

  Cette question de l'ajustement extraordinairement précis des constantes fondamentales de la physique est en effet l'une des plus fascinantes de la science et ne peut pas être séparée, comme le pensait d'ailleurs Einstein, de l'énigme que représente l'apparition de la vie et son développement vers la conscience.
Or un article publié en mars 2013 par une équipe de physiciens sur le site de l'Université Cornell et intitulé « La viabilité de la vie basée sur le carbone en fonction de la masse du quark léger » est venu singulièrement renforcer ce lien ontologique entre la valeur des constantes fondamentales de notre Univers et la possibilité, sinon la nécessité, de l'apparition de la vie.

  Dans cet article, les physiciens montrent, en s'appuyant sur les travaux de l'astrophysicien Fred Hoyle (décédé en 2001) que la nucléosynthèse du carbone et de l'oxygène en quantités nécessaires pour l'apparition de la vie aurait été tout simplement impossible si les quarks légers avaient des masses très légèrement différentes de celles observées dans la nature. Selon ces chercheurs, il suffirait que ces masses qui dépendent elles-mêmes de la valeur du fameux boson de Higgs découvert récemment par les chercheurs du Cern, varient de seulement 2 % pour que la vie basée sur le carbone ne puisse pas apparaître.

  A ce stade de la réflexion on voit que les sciences de la matière et les sciences du vivant se rejoignent et nous conduisent à nous interroger sur la nature et la finalité de notre Univers.
Soyons assurés que ces prochaines années seront décisives dans cette quête de connaissances qui nous fait aller toujours plus loin dans la recherche de nos origines comme dans celle de notre destin.

  Auteur
René TREGOUËT (www.tregouet.org). Sénateur honoraire, fondateur du Groupe de Prospective du Sénat