REPAS UFOLOGIQUE TOULOUSAIN MERCREDI 09 JANVIER

Gilles Belagier, a commenté une enquête qu'il a pu effectuer au mois d'aout 2012.


Nous étions un peu plus de 35 personnes pour ce premier repas 2013 .
Ce fut une soirée chaleureuse et conviviale comme d habitude . Gilles Belagier , un habitué des Repas nous a commenté une enquête qu il a pu effectuer au mois d aout 2012.

. .Cela s est passé entre le Petit Causse Labruguière Tarn France et le pic de Nore, 22km a vol d oiseau , chemin du Colombier. Météo : vent nul , pas de nuages ni de lune, ciel étoilé .
Se trouvent a moins de 5km a vol d oiseau le camp militaires et a moins de 2km idem l aéroport direction Castre .
La nuit du dimanche 12 aout 2012 vers 23h30, 3 adultes et un adolescent regardaient les étoiles filantes.Soudain ils observent tous un point lumineux ne ressemblant à rien de connu ( plus brillant qu une étoile )...Une étoile filante glisse sous le point et disparait , celui ci soudain se mit à descendre, monter , descendre , monter , pris un angle à 60 degrés , redescend en courbe10 d, continue en figure droite, remonte à 45 degrés , redescend à 90 degrés, puis remonte à 60 degrés puis enfin s'éloigne et disparait en direction de Perpignan .
Les 4 témoins ne pouvaient pas voir le pic de Nore ni la station émettrice TNT parce qu ils étaient cachés par les arbres culminants a.+ de 20m ,donc ce point devait se trouver beaucoup plus haut que le pic. M C.....a trouvé une ressemblance à son observation avec celle d un ovni du 15 septembre 1952 en Suède sur le hors série Top Secret n 5 que j avais amené.
J ai téléphoné a l aéroport de Mazamet - Castres .Le responsable de la tour de contrôle m a confirmé qu il n avait rien capté sur radar car le 12 aout a 23h30, il n y avait plus personne qui travaillait à cette heure là...... J ai pu questionner 3 témoins sur 4 qui m ont tous rapportés les mêmes faits.

Merci Gilles pour ton enquête qui a commencée le 13- 08 -12 et a fini le 7- 09- 12



Le MERCREDI 13 MARS aux Repas Ufologiques de Toulouse

Franck MAURIN
"LES ANOMALIES LUNAIRES".

" Nous recevions ce soir Franck MAURIN qui nous à parlé des anomalies lunaires .Ce sujet à passionné le nombreux public très attentif."

La Lune est le corps céleste le plus proche de la Terre (384.000 kilomètres). Certaines photos prises par les sondes, les télescopes ou lors des missions Apollo révèlent des anomalies parfois déroutantes.
Certaines peuvent trouver une explication par le caractère particulier du relief lunaire, sa géologie ou son absence d’atmosphère. D’autres demeurent encore inexpliquées à ce jour et génèrent des controverses.
Ce dossier confronte les différentes thèses avancées.

1) Observations spatiales
Les PTL : Depuis le développement des lunettes à partir du 17ème siècle, des lumières étranges sont observées sur la Lune. Elles se présentent sous la forme de nuages brillants et parfois mouvants, de brumes, de taches colorées ou de luminescences passagères pouvant occulter les reliefs.
Ces événements sont répertoriés et se nomment Phénomènes Transitoires Lunaires. Leur cause n’est pas encore identifiée mais différentes hypothèses sont avancées : réflexion de la lumière du soleil sur des particules, volcanisme résiduel, dégazages, météorites, rayonnements… Photos P2, P3.
P2  P3
Les PTL se produisent plus fréquemment sur certaines zones. Par exemple dans la région du cratère Aristarque (40 kilomètres de diamètre), qui concentre à lui seul le tiers des phénomènes recensés. Photos P4, P5.
P4  P5

Anomalies géographiques :
- Les « chemins lunaires » photo P6 et « fissure », photo P7.
P6  P7

- Les rochers roulants, photos P8 et P9. Des rochers ayant roulés sont effectivement repérés sur la Lune, ce qui peut paraître étonnant sans atmosphère ni vent. Des hypothèses de glissements de terrains, volcanisme résiduel et impact de météorites sont avancées. D’autres études menées s'étonnent des formes atypiques de certains rochers et du fait qu'ils pourraient remonter des pentes.
P8  P9

- Pour les "colliers de perles" (cratères alignés, photo P10), l'explication pourrait venir du fait que l'intégralité de la surface de la lune a été intégralement bombardée de météorites il y a 4 milliards d'années, d'où des répartitions peut-être curieuses.
P10

- Structures géométriques ? Des photos (comme P11) posent question. L'altitude, l'angle de vue et les ombres peuvent influer sur la perception.
P11

Affaire Paris Match N°2028, photo P13: Après la parution de cette photo de Paris Match sur la face cachée de la Lune, une anomalie est repérée. Il s’agit d’une forme inexplicable, d'une taille aberrante supérieure à 20 kilomètres de long. L'affaire a créé une vive controverse, alimentée par le fait que le négatif original de la photo n’a pas pu être retrouvé.
P13

-Flous inexpliqués : Certaines photos du sol lunaire comportent des flous étranges, semblables à des caviardages ou des pastilles de gommage. Photos P14 et P15.
Mission Clémentine 1994.
P14  P15

2) Polémiques sur les missions Apollo
Elles ont débuté en 1974 quand Bill Kaysing a publié « We never went to the moon ». L’auteur relève une série d’anomalies sur les photos des missions Apollo : absence d’étoiles, combinaisons d’astronautes éclairées alors qu’elles se trouvent dans des zones d’ombre ou à contre-jour (photo P16), ombres divergentes (P17), mouvement anormal du drapeau, croix du viseur fondues dans les décors (P18), arrière-plans identiques pour différentes photos, empreintes de pas qui ne devraient pas se figer sans humidité, points lumineux, absence de trace de brûlures ou de poussières sous les pieds du Lem (P19), tracés de pneus improbables (P17)… L’auteur en déduit que les missions que les missions Apollo n’ont jamais aluni et que tout aurait été tourné en studio…
P16  P17  P18  P19

Sur ces éléments techniques, des réponses ont été apportées par des chercheurs : les appareils photographiques des missions Apollo auraient été calibrés pour des missions de jour et posséderaient donc une exposition insuffisante pour capter les étoiles, le pouvoir réfléchissant de la régolite (la couche de poussières et de débris rocheux couvrant le sol lunaire) expliquerait les éclairages des zones d’ombre, les ombres divergentes seraient dues au relief lunaire, le moteur du Lem étant coupé avant d’alunir il ne calcinerait pas le sol, les fonds identiques seraient liés à des montages panoramiques, la traversée des ceintures magnétiques de Van Halen est supportable pour un corps humain...

En 2008 l’émission Mythbusters reproduit certaines expériences lunaires avec des maquettes ou dans des chambres à vide. Elle en déduit que les mouvements anormaux du drapeau (P20), la stabilité des empreintes et les problèmes d’éclairage sont explicables par les conditions particulières régnant sur la Lune. D’autres soulignent que les roches rapportées et les appareils laissés sur place, visibles par les sondes, sont des preuves fermant cette controverse.
P20

Néanmoins, de nombreuses anomalies lunaires demeurent inexpliquées. Des responsables de programmes spatiaux ont reconnus les incohérences de certaines photos, les justifiant par la nécessité de ne pas divulguer à l’époque d’informations stratégiques aux Russes.
D’autres théories, plus audacieuses, avancent les idées d’activités minières, de présence d’artefacts anciens ou de bases étrangères à notre civilisation…

Libre à chacun de se faire une idée sur ce dossier aussi énigmatique que technique... La Lune gardera probablement ses mystères tant que l’homme n’y remettra pas les pieds…

FRANCK MAURIN

Merci Franck pour ton intervention très bien documentée

*Photos NASA



Le MERCREDI 24 AVRIL aux Repas Ufologiques de Toulouse

Alain BOUDIER
"les derniers travaux de la commission Sigma"


Nous avons eu le plaisir et d'accueillir M Alain Boudier pour une soirée exceptionnelle à nos Repas ufologiques .

C'est en effet la 1er foi que M BOUDIER s'est exprimé publiquement en France, devant une large assemblée citoyenne, depuis que la Commission Sigma a étée rendue.
Voici la vidéo de sa conférence en attendant le résumé de la soirée. Elle a été suivie par un public averti qui n'a pas manqué d'émettre des commentaires et questionnements trés pertinents . Nous laissons donc apprécier ...
Un grand merci à Alain BOUDIER pour sa prestation et sa disponibilité .



Tous nos remerciements à Gil Thomas d'ODH TV



Le MERCREDI 15 MAI aux Repas Ufologiques de Toulouse

Elisabeth de CALIGNY.
"STUPEURS ET TURBULENCES DANS LE TRIANGLE DE LA BURLE"



Après son passage l'automne dernier, Elisabeth de Caligny est revenue cette fois - ci au printemps pour exposer le fruit d'une nouvelle enquête. En ce mercredi 15 du joli mois de mai, elle nous a parlé de son nouveau thème consacré au fameux Triangle de la Burle. Ces « Bermudes » du Massif Central qui inscrivent une longue et étrange série noire de crashs d'avions – une bonne quarantaine au moins recensée depuis la seconde guerre mondiale - mais aussi de phénomènes aériens mystérieux.
Entre faits et légendes, l'énigme reste encore entière. Ici les avions ne volent plus, ils pics du nez dans un dernier looping, pendant que le vent de la Burle continue lui de souffler sur les Monts.

LES TRIANGLES MAUDITS
Les nombreux incidents ont permis aux observatoires de déterminer et localiser sur la carte géographique une aire bien particulière dessinant un long triangle oblique qui s'étire au sud ouest du Rhône. Son sommet est marqué par les Monts du Pilat au sud est de Saint Etienne, à la base du triange en angle gauche Le Puy en Velay tout au sud de l'Auvergne et à l'angle droit les Monts Mezenc dont les double sommets se tiennent respectivement l'un en Haute Loire et l'autre un pied à la limite de Ardèche. C'est ici aussi que souffle La Burle, ce fameux vent froid venu du nord qui balaie la région en hiver. Le ciel de ce triangle est régulièrement le théâtre de phénomènes et de catastrophes aériènnes.
Le triangle de la Burle rejoint les autres triangles maudits frappés par ces hécatombes. Le plus connu est le triangle des Bermudes en Atlantique et son voisin le Triangle des Açores où a lieu une disparition par an depuis au moins 20 ans. Le triangle du Dragon sévit quant à lui dans le Pacifique au large du Japon. Aux USA, c'est dans le triangle du Névada que le milliardaire américains Sweet FOSSETT a été porté disparu le 3 septembre 2007.

TERRE DE LEGENDES ET DE TRADITIONS
Le Puy en Velay Au carrefour du Massif Central et de la vallée du Rhône, au moyen âge et bien avant, couraient déjà folles croyances et belles légendes. Déjà rappelons que le PUY en VELAY reste ce haut lieu de pélerinage du culte à la viege noire offerte par Saint Louis et la cité est aussi le point de départ de la Via Podiensis, une des quatre grandes voies des chemins de Saint Jacques de Compostelle. Citons également La fameuse fête du Roi oiseau nait sous la Renaissance : une épreuve de tir à l'arquebuse consistant à abattre un oiseau de chiffon. L'archer vainqueur était alors déclaré roi de la ville durant un an. Désormais plus d'arquebuse, mais se sont nos oiseaux de fer qui s'abattent soudainement de manière inexplicable.

Les Monts MEZENC quant à eux signalent le fief d'une ancienne culture celtique comme en témoignent les très nombreux vestiges de pierres, près d'une bonne soixantaine alentours. Contrairement à l'idée reçue, c'est l'Ardèche, et non la Bretagne, qui compte le plus grand nombre de mégalithes et de sites autrefois sacrés. Une légende prétend même que la montagne abriterait le trésor d'Apollon. Le soir de Noël, il paraît que celle - ci s'ouvrirait miraculeusement pour faire apparaître la table d'or du trésor de Delphes. D'autre part, dans cette région volcanique, le tellurisme y est important et on peut s'interroger sur un lien et une interaction possibles conditionnant la présence réccurente d'ovnis et d'accidents d'avions. Aussi leur étonnante fréquence et véritable hécatombe ont sucité quantité d'investigations.
Au nord du triangle, les Monts PILAT, eux, s'offrent la curiosité géologique de roches bizarrement vitrifiées.

BOITE NOIRE ET BLACK LISTE
Sur cette zone apparemment de turbulences, des phénomènes aériens et lumineux ont déjà été observés au cours des époques. Mais c'est surtout avec l'ère de l'aviation et notamment durant la seconde guerre mondiale que les observations et rapports d'accidents ont permis de dresser « la black list » des crash d'avions sur le secteur, à tel point que le survol de la zone est fortement déconseillé. Ces accidents étant régulièrement accompagnés de phénomènes lumineux, d'orbes et d'apparitions d'ovnis et autres étranges évènements. Sur la Burle, on dénombre au moins une bonne quarantaine d' accidents d'avions.
Elisabeth De Caligny fera un des énoncés de cette black liste.
- Tout commença en 1943, sous la seconde guerre mondiale avec le premier crash d'un Bombardier Alifax dans la nuit du 3 au 4 novembre. Lequel n'avait aucune raison de se crasher d'autant plus qu'il s'apprêtait à ravitailler des résistants. Ces derniers déclareront avoir vu des foots Figthers autour de l'avion. Et le mitrailleur survivant évoquera des turbulences accompagnées d'une chaleur intense suivie d'un froid glacial.
- L'année suivante, le 23 janvier 44, un avion allemand chute au bord du triangle. Le pilote ne sera pas retrouvé. Le 20 aout de la même année, un chasseur anglais passe à SAINT BOURG. Il sort de la formation, tourne et pique et s'éclate au sol.
- Le 13 mai 1948 fera triste et historique date, puisque c'est sur le territoire fatal du Mont POIRON que Kathleen CAVENDISH, la soeur cadette du président KENNEDY, trouva la mort à bord de l'avion qui tombera à pic sur le Mont. Déjà en 45, un avion s'écrasera dans des circonstances semblables.
- En 1952, nouvelle chute d'un avion anglais dans le secteur se situant à 100 mètre du précèdent accident.
- En 1956, c'est au tour d'un Mirage 555 à Saint Maurice en Ardèche.
- Un étendard subit le même sort en 1963.Un avion de la Royale Air force rase le village de JORAT. Le pilote en reéchappe, mais le navigateur avec lequel il fait équipe, lui a par contre étrangement disparu.
- Au dessus du Mont Mezenc, le 31 décembre 1964, ce dernier jour de l'année sera encore fatal pour deux chasseurs qui se percutent carrement de face. Les deux pilotes seront retrouvés à 2 ou 300 m du crash encore attachés sur leurs sièges.
- En 1971, la catastrophe prend de l'ampleur quand au sud de PARADOU a lieu le gros crash d'un Nord 262 comptant 21 personnes - dont 7 des grands cerveaux de la recherche nucléaire. Il y a bien 21 occupants à bord, mais chose surprenante, 22 cadavres seront retrouvés près de l'avion. Le lieu sera gardé par la police.
- En 1980, un Hercule venant du Koweit ne reviendra jamais du triangle maudit.

AVIONS FANTOMES

Ajoutant au suspens et à l'énigme, Elisabeth de Caligny évoquera la manifestation d'avions fantômes qui paraissent et disparaissent dans le triangle comme par magie.
Ainsi, en décembre 1980, un petit avion caractéristique blanc à bandes rouges semble faire, si l'on peut dire, des farces aux habitants du secteur. Les habitants et la police assistent à la chute de l'engin. Bien évidemment, des secours sont aussitôt envoyés au lieu supposé de la chute, hors une fois sur place, nulle trace de l'avion. L'engin réapparaîtra en Ardèche et sera aperçu par de nouveaux des témoins qui le verront piquer vers le sol sans laisser la moindre « carte de visite ». D'autres apparitions énigmatiques d'avions mais aussi de bâteaux auront lieu et toujours sans indice.

OVNIS OU PERTURBATIONS TECHNIQUES

Ses évènements s'accompagnent souvent d'un cortège de phènomènes luminueux, de sphères de lumière ou orbes qui semblent affecter et interferer dangeureusement sur les instruments de navigation des avions. En 1969, un petit JODEL s'écrase et tous les témoins rapporteront que « des cigares bourdonnaient ». Plus tard, ce sont quatre disques qui évitent un chasseur.
En1972 à Saint Pierreville, le maire et son adjoint ainsi que les habitants assistent à l'apparition d'une sphère bleue et orange dans le ciel de la commune.
D'après les archives municipales, des, phénomènes de cette nature seraient déjà répertoriés depuis 1803.
Toujours en 1972, un pilote et trois passagers trouvent la mort à Saint FRONT suite l'apparition de « machines volantes et soufflantes ». La gendarmerie accusera une panne de radio sans faire d'allusion aux étranges ovnis vus par des témoins.

PIEUSE APPARITIONS ET JEUX DE LUMIERE
Phénomènes lumineux à Saint PierrevillePhénomènes lumineux à Saint Pierreville Mais c'est Le Puy en Velay qui semble enregistrer le record des phénomènes lumineux et autres manifestations presque depuis..... la nuit des temps, signale Elisabeth de Caligny.
Au 3ème siècle, une apparition de la Vierge guérissant une femme de la fièvre, va commencer à donner sa future vocation à la cité. Au 7ème siècle, nouvelle apparition s'accompagne de la guérison d'une femme paralysée. En janvier 1420, les habitants voient une grosse étoile brillante venue de nulle part scintiller de tout son éclat au dessus de la ville. Plus tard même le phènomène se reproduira et prendra cette fois - ci la forme d'une croix.

Depuis les années 1952, sont régulièrement observés des phénomènes lumineux prenant tantôt l'allure de disque rouge à trainée multicolore comme ce fut le cas en 53 ou encore lors de la série du du 25 octobre 54. Cette année là, une petite fille en vacances voit une grande lumière se présentait devant elle à YSSENGEAU, puis elle s'évanouit et sera retrouvée à 1 kms.

Des boules de feu hantent parfois la campagne et courent derrière les gens. Un homme sera même comme absorbé par une des ces boules. Il rapportera que celle - ci semblait en feu mais était froide à l'intérieur. Ces phénomènes s'accompagnent d'orages phénomènaux qui cassent les poteaux de télephone ou créent de sérieuses perturbations électriques. Quand ce ne sont pas les téléphones qui sonnent de manière intempestives ou même l'eau des radiateurs qui bouent. Des vaches sont aussi parfois retrouvées mortes dans les étables. De nos jours, ce sont aussi des triangles qui apparaisessent et depuis 2011 c'est une sarabande de nouveaux « effets spéciaux ».

Elisabeth de Caligny s'est aussi aperçue qu'il y avait sur cette zone un certain nombre de villages et de sites portant le qualificatif « diable » et donc entourés de leur lot de légendes et de superstitions.

Pour l'heure, le triangle de la Burle détient encore le secret de son hypotenuse qui ne demande qu'à être résolu sur la table d'or du Mont Mezenc, offert à un grand vent d'ovnis.

Amélia OCTAVE



Le MERCREDI 26 JUIN aux Repas Ufologiques de Toulouse

JEAN GABRIEL GRESLE.
"NOUVELLES REVELATIONS SUR UN SECRET D'ETAT"


Dernier intervenant avant les grandes vacances, Jean Gabriel GRESLE est venu une nouvelle fois faire escale aux Repas Ufologiques Toulousains à l'occasion de la sortie très attendue de son dernier et 4ème ouvrage « 1942 -1954, La Génèse d'un Secret d'Etat » aux Editions DERVY. Dans le prolongement de son précèdent livre intitulé « Extraterrestres, Secret d'Etat et Documents Interdits », ce membre de la Commission SIGMA de l'A3F - l'Association Aéronautique et Astronomique de France - et ancien pilote de l'US AIR FORCE et de lignes a proposé les nouveaux résultats enrichis de son investigation sur cette décennie ufologique si particulière, courant pendant et au lendemain la seconde guerre mondiale, précisement aux USA mais aussi en Europe.

Les évènements aériens de cette période semblent avoir été prédéterminants dans la position du gouvernement américain à cet égard, orientant grandement le point de départ de l'ufologie contemporaine et coincidant avec le début de l'ère nucléaire. Dans un contexte international en alerte, forces ennemis et OVNIS se seraient croisés et confondus alors dans un même ciel.

L'auteur y présente une sélection de copies de documents alors top secret - maintenant déclassifiés mais peu connus - datant de cette période et visant à étayer considérablement la faveur de l'hypothèse extraterrestre. Plusieurs mémorandums signés vraisemblement et successivement de la main même des Présidents Américains de l'époque - que cela soit : Franklin ROOSEVELT, Harry TRUMAN et Dwight EISENHOWER – font montre de leurs interrogations réelles et des investigations secrètes et officielles des gouvernements successifs face aux phénomènes Ovnis.

Son livre fournit en exclusivité un ensemble de mémorandums présidentiels, de rapports et d'ordres de missions émanant des différentes autorités militaires de l'Etat Major de l'Armée Américaine et organisations gouvernementales du Renseignement de la Défense ou la Recherche Scientifique qui confirment sans équivoque les projets initiés. Parmi ceux-ci, le MANHATTAN PROJECT consacré au nucléaire reste auréolé du mystère de l'énergie atomique dont Jean Gabriel GRESLE avance que l'origine pourrait bien être de source extraterrestre. S'ajoutent des documents certifiant la caution des plus grands scientifiques du moment dont Robert Oppenheimer Chef de la Commission Atomique, le Docteur Vannemar BUSH Conseiller Scientifique du Président ROOSEVELT et le fameux Professeur Albert EINSTEIN.

LES PREMIERES COMMISSIONS D'ETUDES SUR LES OVNIS
Jean Gabriel GRESLE montre qu'il y a bien eu, dès les années 42, une volonté d'étudier ces étranges phénomènes et objets grâce à la création de plusieurs commissions de recherches pour le moins significatives et attestant de la possibilité « de visiteurs et d'une technologie non terrestre » dans notre espace. Parmi les premières du genre : L'Interplanetary Phenomenon Unit, unité de renseignements destinée à enquêter sur les phénomènes aériens non conventionnels rapportés depuis 1897, et initiée à la suite des évènements de la Bataille de los Angeles. Cette unité spéciale peu connue - ayant parfois été confondue ou se confondant – avec le Comité MAJESTIC 12 qui lui sera crée à la suite du Crash de ROSWELL.
A noter, le MOGUL PROJECT concernant les ballons sondes datant aussi de 1947 et ayant pour but l'espionnage à distance d'éventuels tests nucléaires en l'Union Soviétique. Ce projet aurait permis de justifer entre autre l'affaire ROSWELL en avancant la version d'un crash d'un de ces ballons sondes.
Le 24 septembre 1947 aurait été donc été crée Le Comité secret nommé MAJESTIC 12 (MJ12) (Assessement Joint Intelligent Comity) regroupant une douzaine de très hautes personnalités gouvernementales, mitilitaires et scientifiques durant la présidence de TRUMAN dont Hillencoeter, Chef de la cIA, le Docteur Vannevar BUSH, ou encore le Général TWINING. En son sein, apparaît la classification : MAJIC EYES ONLY qui établissait une recommandation sur la récupèration d'engins non terrestres.

PHENOMENES OU OBJETS AEROSPATIAUX ?
Jean Gabriel GRESLE a de nouveau insisté sur l'importance des termes officiellement employés qui renseignent sur la nature de ces manifestations aériennes, puisque dans les documents officiels dont il fait état, il a remarqué qu'il était bel et bien question d'engins et pas uniquement de phénomènes. La réglementation définissant elle - même des « Unidentify Objet Flying » - autrement dit - des objets volants non identifiés et remarqués notamment par leurs performances.
Au cours de ses vols, en tant que pilote de ligne, lui - même a été à deux reprises témoin de ces rencontres aériennes. En 1968, lors d'un vol en provenance de Rio, le radar de son Boeing 707 enregistra la présence d'un engin Rio volant à 5300 kilomètres heure. Seize ans plus tard, le 27 juillet 1984, alors qu'il volait cette fois-ci au nord de la ville de Détroit aux USA, trois sphères métalliques le dépassèrent à plus de 3600 kms heure.

LA BATAILLE DE LOS ANGELES
Dès les années 40, un évènement déclencheur des premières investigations aura lieu durant la seconde guerre mondiale. La terre et le ciel sont sous haute surveillance par les puissances armées. Au beau milieu des branlebas de combats, voici que se manifestent les premiers OVNIS. Technologie de l'ennemi à l'oeuvre ? Apparemment pas vraiment. Et il est une bataille qui ne ressemble à aucune autre : « La Bataille de Los Angeles » survenue dans la nuit du 24 au 25 février 1942. Cette nuit-là, sur les coup de 2h25 du matin, panique générale, au dessus de la ville californienne des engins sont détectés. Environ deux mois plus tôt, le 7 décembre 1941 s'était déroulée la bataille de PEARL HARBOR contre le Japon, aussi les Américains croient tout d'abord à un raid aérien japonais en représailles. Hors les comportements et les réactions des engins observés furent pour le moins déconcertants. Un cortège de boules de lumière et la présence d'un engin momentanément stationnaire résistèrent durant une bonne heure aux tirs des DCA et aux salves de quelques 1430 obus. L'engin n'aurait répondu apparemment à aucun des critères connus des ennemis. Des dizaines de témoins civils relateront les faits. Et l'évênement fera ponctuellement « la Une » des journaux, puis la presse de s'attardera pas davantage sur l'affaire se ralliant à la conclusion supposée et annoncée là encore de ballons sondes.

RAPPORTS ET MEMORANDUMS
Pourtant Jean Gabriel GRESLE publie dans son ouvrage des documents déclassifiés attestant dorénavant de la réelle préocupation qui mobilisa l'Etat américain à l'époque. Auparavant, en remontant dans l'investigation, dès 1897 - 1905, des témoignages relatent déjà l'apparition de ces objets non identifiés. Parmi les tous premiers documents, les mémorandums du Général MARSHALL - Chef d'Etat Major de l'Armée américaine - qui sera au lendemain de la seconde guerre mondiale à l'origine du fameux plan économique de redressement de l'Europe - adressés au Président ROOSEVELT.
Dans ce rapport confidentiel du 26 Février 1942, il fera état « d'un aéronef au dessus de Los Angeles et plus exactement d'un avion non identifié tellement différent qu'il ne correspond pas à une explication conventionnelle. Il ajoutera même que ces mystèrieux astronefs ne sont pas considérés comme étant « de source terrestre ». Le 5 mars 1942, dans un document portant la mention Interplanetaire Phénomènon Unit (IPU), il informera le Président ROOSEVELT que la Marine avait bien récupéré deux engins de fabrication inconnue au large des côtes californiennes et qu'il avait donné des ordres pour qu'une unité spéciale de renseignement soit créée pour enquêter plus avant sur le phénomène.
Le lendemain, 27 février 1942, le Président ROOSEVELT répond à son tour par un mémorandum en faveur de la commission. Il évoquera plus tard « le savoir faire non terrestre » auprès du Docteur Vannevar BUSH, son conseiller scientifique mais aussi du Professeur Albert EINSTEN. Ainsi s'exprimera-t-il en ces termes : « Je suis d'accord avec le Docteur BUSH. « Je suis d'accord concernant le savoir - faire non terrestre utilisé pour des faits d'armes : notamment dans la guerre avec le Japon. Et plus loin : ....« Le savoir faire non terrestre est énigmatique » et ...il laisse entendre que ....l'arme possède des élèments matèriels appartenant à des engins célestes et qu'il s'y trouve le secret atomique.
Un autre document vraisemblement signé par Albert EINSTEIN et OPPENHEIMER et de par moins de six pages est clairement intitulé : «Relation avec les habitants des corps célestes ».

LE MANHATTAN PROJECT ET LE NUCLEAIRE
Pour mieux comprendre cette génèse, Jean Gabriel GRESLE renvoie au MANHATTAN PROJECT, important projet de recherche sur la première bombe atomique mené de 1942 à 1946 et dirigé alors par le Général Leslie Richard GROVES. Ce projet débuta en fait dès 1939 et employa plus de 130 000 personnes.
Parmi les têtes pensantes, Robert OPPENHEIMER, directeur scientifique du projet au sein du Laboratoire Atomique de LOS ALAMOS et Enrico FERMI, Prix Nobel de Physique en 1938, à l'origine de la création du premier réacteur nucléaire. Le 2 décembre 1942, ce dernier obtiendra la première réaction en chaine de fission nucléaire. Jean Gabriel GRESLE s'interroge sérieusement, car pour lui le MANHATTAN PROJECT pose un problème épineux de taille. Comment dès la fin 1942, Enrico FERMI arrive-t-il à faire fonctionner une pile atomique, alors que Los Alamos, le premier et seul laboratoire à produire de l'uranium, ne sera opérationnel seulement en 1943 ? D'où proviendrait l'uranium qu'il utilisa ? En 1941, il a souligné que les Américains n'en produisaient pas. Il pose donc l'hypothèse de l'usage d'un savoir faire extraterrestre ou de minerai venu de l'espace et récupéré à la suite de crash d'OVNIS. Dans son analyse, Jean Gabriel GRESLE soulève la problèmatique de l'origine du nucléaire. Proviendrait - elle d'une technologie extraterrestre ? Et se pourrait - il que le secret atomique émane de l'étude des objets célestes.

URANIUM et PLUTONIUM
Le premier essai nucléaire baptisé TRINITY aura lieu le 16 juillet 45 dans le désert du Nouveau Mexique à Alamorgordo. La première bombe atomique de l'histoire surnommée « Gagdet » explosera marquant le tout début des essais. Moins d'un mois plus tard, le 6 aout 1945, le premier bombardement nucléaire de l'histoire frappe Hiroshima en larguant la bombe baptisée « Little Boy » et trois jours plus tard, le 9 août 1945 la bombe « Fat Man » sera lançée à son tour sur Nagasaki. Ces terrifiants « gadgets » feront quelques 60 000 morts pour la première et près de 80 000 morts pour la seconde...... en quelques secondes.
Deux annés après la guerre, c'est alors qu'entre en jeu la fameuse affaire du crash de ROSWELL survenu le 8 Juillet 1947. Le Nouveau Mexique semble attirer les crashs d'Ovnis, puisque 2 crashs surviendront sur cette aire géographique entre le 4 juillet et 6 juillet 1947. Sur le site IZ 1 à l'est de CORONA, et à 65 miles de ROOSWELL, un engin aurait explosé de l'intérieur laissant un immense champ de débris. Et cinq corps auraient été trouvés dans un cylindre d'évacuation. Et concernant le site IZ 2, au sud - est de SOCORRO, le personnel conclut que l'engin découvert n'appartenait à « aucun engin connu ». Les scientifiques de Los Alamos déclareront « ce qui s'est écrasé n'appartient pas à ce monde ».
L'un des documents confidentiels ferait état de la récupération d'un engin du crash. Les premiers américains qui se sont approchés auraient détecté de la radioactivité. Et dans un des engins, aurait, paraît- il, été découvert un stock d'uranium 235 ainsi que de la poudre de plutonium, un métal similaire à du plomb et un autre semblable à du plastique. On compte à cette période quatres engins récupérés jusqu'en 1947, lesquels auraient contenu au moins 4 fois 8 kilos de plutonium en poudre, ce qui aurait pu ainsi permettre de fabriquer les premières bombes atomiques.

L'OPERATION CROSSROAD ET LES ESSAIS DE BIKINI
Au sortir de la guerre, à partir de juillet 1946, s'en suivra une série d'essais nucléaires désignée sous le nom d'opération CROSSROADS sur l'Atoll de Bikini dans le Pacifique, les Etats Unis faisant ainsi montre de leur puissance au travers de l'arme nucléaire.
Depuis l'avènement du nucléaire, il a été constaté que les bases et sites atomiques semblent régulièrement survolés par des OVNIS laissant supposer une corrélation avec le nucléaire. En suivant et en analysant l'histoire des premiers évènements liés au nucléaire, des disques seront notamment observés dans le Pacifique lors des essais de Bikini. Jean Gabriel GRESLE suppose que « des engins » auraient ainsi suivi l'expédition de Bikini, probablement, pour, d'après lui, savoir d'où proviendrait l'uranium. Il envisage même qu'il n'est pas exclus la possibilité que les extraterrestres aient donné l'uranium aux USA. Peut-être ont-ils donné la clé de l'uranium et la technologie? Mais s'agirait-il réellement d'un transfert volontaire de Technologie ? Autant de questions et d'hypothèses possibles et de scénarios qu'il nous soumet.

DES FUSEES FANTOMES EN SCANDINAVIE
Après le Pacifique, ce même été 1946, la Scandinavie semble elle aussi visitée à son tour. Au dessus des eaux territoriales scandinaves circulent de curieuses fusées. A cette période, Jean Gabriel GRESLE avait 13 ans et il se souvient que dans le journal français RADAR était dessiné ces fameux engins scandinaves baptisés « fusées fantômes ». Par ailleurs seront observés des cylindres sans aile et des drones qui se mettent à sillonner la région. Il est conclu que certains de ces engins ne peuvent pas être de construction humaine, sachant que selon le rapport de mesures finlandaises ils évolueraient à 2800 kms heures, ce qui correspond environ la vitesse du Concorde.
Cet été 1946, des rapports du 13 mai 1946 font aussi état du survol des territoires scandinaves par des missiles téléguidés par les Russes. Le rapport officiel sera d'ailleurs transmis au Président Français. Entre le 9 et 10 juillet plus de 250 observations seront faites dont certains de projectiles évoluant à 2800kms heure.
Aparavant, on se souviendra que durant la guerre c'est sur ce même territoire qu'eut lieu la Bataille de l'Eau Lourde. C'est en Norvège que se situait la seule usine au monde de production d'eau lourde utilisée pour les réacteurs nucléaires et contenant un stock de 185 kilos convoité par les Allemands.
Stock qui sera vraisemblablement récupéré par les alliés.

DIVULGATION ET IMPACT PSYCHOLOGIQUE
Interviewé lors de l'émission télévisée « Les Grosses Têtes » par Philippe BOUVARD concerant l'impact de son livre, Gabriel GRESLE a confié qu'il se pourrait que « Nous passions par tous les stades avant d'avoir une vision équilibrée : d'abord le rejet, ensuite le besoin de se poser des questions, vient l'idée de se préparer à une telle éventualité et la remise de notre place prépondérante sur Terre ». Selon lui, l'appréhension des gouvernements quant à une révèlation officielle reste surtout la création d'une psychose sociologique et d'une panique mondiale. Cette inquiétude étant déjà à l'ordre du jour dans les années 42-54.
A cette époque, deux versions signées des Présidents ROOSEVELT et TRUMAN et une directrive de Président EINSENHOWER au Général TWINING soulignent qu'une partie de la mission envisage les conséquences futures militaires et psychologiques. Dans un autre rapport détaillé, dont un signé du Président TRUMAN, figurent aussi une liste de noms de ceux qui ont été au fait de la question UFO et ont apporté leur contribution et opinion dont le Professeur Albert EINSTEN.
Dans le rapport des considérations politiques mentionnent explicitement « qu'étant donné le climat en Europe, l'opinion unanime des membres est que si l'administration rendait public les évènements ceci serait fatale à la structure politique du monde. Il se peut que la confiance en les institutions politiques soit érodée et que des connaissances scientifiques soient remises en cause. La capacité des forces militaires met en doute de pouvoir demander plus du public et de faire face à des désordres ». EINSTEN et OPPENHEIMER rédigerons par ailleurs un article de pas moins de six pages consacré aux « Relations avec les Habitants des Corps Célestes ».

UFOLOGIE ET RELIGION
La question UFO touche bien évidemment de près les croyances religieuses. L'A3F et la Commission SIGMA entretiennent des contacts avec l'Eglise et le Vatican. Rappellons qu'en 2008, Monseigneur FUNES, Directeur de l'Observatoire Astronomique du VATICAN déclarait « l'Extraterrestre est mon frère ». Et dans les années 60, Jean XIII aurait été confronté à une rencontre du «  troisième type » dans les jardins du Castel Gandolfo. Il aurait confessé à son assistant : « Nous avons des frères partout dans l'espace ». Ces déclarations, laissant entendre que la religion reconnaît donc que nous ne sommes pas les seuls dans l'univers.

La dédicace de cette soirée pleine de « secrets dévoilés » a laissé quelque peu « interdite » une assistance à l'attention toujours aussi soutenue face à un interlocuteur de haut vol, que nous remercions vivement pour sa disponibilité et prise de risque. Durant cet été, aux vacances sans aucun doute « interplanètaires », chacun aura tout le loisir d'étudier de près et d'un « majic eye only » la seconde partie de l'ouvrage, rassemblant les données d'un «  Manuel d'utilisation et de récupération d'engins ». Manuel à donc toujours avoir en poche.! ..Au cas où ?
Nous attendons bien entendu avec impatience le retour « les plus beaux débris » retrouvés d'aventure...... dès la rentrée. En vous souhaitant à Tous un Eté vraiment et tout simplement « Extra ».

Amélia OCTAVE



Le MERCREDI 11 SEPTEMBRE aux Repas Ufologiques de Toulouse

ROMAIN BOUVET.
UN METHODISTE DE L'ENQUETE AU GEIPAN



Psychologue de formation et enseignant - chercheur à l'Université de Toulouse du Mirail, depuis 2009, Romain BOUVET intervient au sein du GEIPAN dans le cadre du recueil et de l'analyse des témoignages sur les phénomènes OVNIS et les PAN.
Lors de la rentrée des Repas Ufologiques Toulousains en septembre, il a réaffirmé l'importance des des témoignages constituant une base de données essentielles pour les enquêtes. Mais aussi, il a souligné le rôle déterminant des enquêteurs dans la qualité et la fiabilité de ces témoignages. Dans cette interaction « témoin - enquêteur », le développement de méthodes de plus en plus pertinentes et adaptées reste un outil essentiel au service de la recherche scientifique en Ufologie.

LA FRAGILITE DES TEMOIGNAGES
Romain BOUVET a rappelé que la matière première de cette recherche scientifique repose en majorité sur les témoignages. Hors, dans ce domaine, le problème du GEIPAN est de se trouver régulièrement confronté à la fragilité des témoignages et à leur fiabilité. Aussi, l'un des objectifs des travaux d'études menés sur la constitution de ces témoignages est d'améliorer la méthode qui permet d'en augmenter la fiabilité.
Au cours de ses études, cet enseignant - chercheur en psychologie a concentré une part de sa recherche spécialement sur les témoignages occulaires juridiques. Dans le secteur de la justice, une enquête a déjà révèlé que la moitié des erreurs judicaires seraient dûes aux témoignages occulaires, autrement dit : sur la base du rapport de ce que le témoin « dit avoir vu ». Sachant que 72% des personnes en prison auraient été condamnées sur la base de ce type témoignage. Ce pourcentage, à lui seul, montre bien l'impact considérable du contenu des témoignages pris en compte dans un dossier juridique et les sérieuses conséquences qui en peuvent en découler.
Dans un autre contexte universitaire, une expérience sur les témoignages occulaires a été menée avec des étudiants. Une vidéo ayant été soumise à un groupe. Une semaine plus tard, chacun a été alors questionné sur cette vidéo. Il en résulta que nombre de témoins mentionnèrent des élèments qui n'avaient jamais été présents, d'autres encore donnèrent des jugements de valeurs erronnés par rapport au contenu du film.
Et même si en Ufologie les incidences sont d'un autre niveau d'implication et d'enjeux, les investigations reposent, elles aussi et pour bon nombre, sur la description de phénomènes visuels et de perceptions parfois difficiles et délicates à exprimer. Et ce, d'autant plus qu'elles concernent des évènements relatifs à la manifestation « d'objets volants ou des phénomènes aériens non identifiés » dont le but de la recherche est justement de tenter d'en faire l'identification en fonction de l'état actuel des connaissances.
Romain BOUVET a précisé que, par ailleurs, le GEIPAN ne reçevant pas tous les témoignages, il est important que les expériences et les méthodes soient partagées avec les ufologues afin d'augmenter le nombre des témoignages, d'affiner ainsi la démarche d'analyse scientifique et d'aiguiser le discernement.

LA POSITION DE L'ENQUETEUR
A la question de la fiabilité, en qualité d'expert, Romain BOUVET a noté qu'un deuxième problème se pose : celui de la position et de l'attitude de l'enquêteur quant à une neutralité et une objectivité nécessaire face au témoin et au discours qu'il rapporte. En effet, l'un des risques est que l'enquêteur peut avoir des « à priori » sur la question ufologiqe en fonction de son idéologie et de ses croyances personnelles. En répercussion, la subjectivité de son attitude et l'orientation de ses propos lors de l'entretien peuvent affecter le comportement et les réponses du témoin.

ENTRE DOUTE, CERTITUDE RADICALE ET RATIONNALISME
Romain BOUVET a cité notamment la position des écoles des spectiques ou des zététiciens.Les premiers, sceptiques se maintiennent dans le doute perpétuel quant à l'existence des OVNIS, tandis que les seconds, zétèticiens, tout au contraire, ne doutent, eux, pas un seul instant que les OVNIS n'existent pas. Ainsi, il apparaît qu'à partir de son point de vue initial ou de sa conviction personnelle, un enquêteur, sans aucun sens de l'abstraction, peu fort bien orienter son questionnement et influencer les propos du témoin, allant même jusqu'à dénigrer et dénaturer le contenu d'un témoignage. Cette attitude critique pouvant conduire à rejeter ou juger sans objectivité le contenu des informations confiées la plupart du temps avec une bonne foi du témoin venu se confier. Aussi, il importe de recueillir la matière en restant absolument fidèle au discours du témoin quelqu'il soit et de le conserver dans son intégralité pour la qualité et précision de l'analyse en évitant tout jugement rapide et discriminatoire.
A l'encontre de ces positions extrêmes, il convient dans tous les cas de ne pas conclure hâtivement que tout ce qui est lumière rouge n'est pas lanterne thailandaise et que tout ce qui est lumière étrange n'est pas OVNIS.

CARTESIEN N'EST PAS FORCEMENT SCIENTIFIQUE
Et d'une manière générale, si un certain rationnalisme est de mise sur le traitement des sujets d'investigation : en l'occurence ici le thème de l'Ufologie, Romain BOUVET prévient que les individus rationnels ne sont pas forcement scientifiques non plus. Certains esprits cartésiens s'appliquant à vouloir toujours trouver une signification défavorable au témoignage. Ainsi, il a dénoncé certaines positions concernant la fameuse Enquête Amarante, pour laquelle à ce jour et malgré les investigations le GEIPAN lui-même n'a pu trouvé d'explication tandis que d'autres en arrivent à conclure.
Romain BOUVET a déploré que les cartésiens ont parfois tôt fait de relèguer les OVNIS tantôt au rang d'hallucination individuelle ou encore collective, lorsque par exemple 100 témoins évoquent un même phénomène OVNIS. Ou encore, ils invoquent un problème psychologique. De ce fait, lors d'une l'enquête, ils réfutent de précieux élèments d'observation altérés par leur jugement, alors que l'enquête se doit d'être la plus objective possible quelque soit les élèments rapportés.
A l'opposé, « les tous croyants », lesquels, dés qu'ils croient voir un « OVNI », considèrent trop hâtivement ou radicalement qu'il s'agit forcèment d'une manifestation extraterrreste, alors que tout objet non identifié n'est pas d'outre monde.

LE ROLE DE L'ENQUETEUR : LA NEUTRALITE ACTIVE ET BIENVEILLANTE
Romain BOUVET a mentionné le reproche fait au GEIPAN, notamment par certains ufologues, de se vouloir neutre. Il a précisé que cette neutralité se veut avant tout active et bienveillante et nécessaire pour l'avancée des investigations scientifiques. A l'heure actuelle, une vingtaine d'enquêteur assurent les investigations et le recueil des témoignages selon un protocole spécifique au cours duquel mise en confiance et écoute sont les règles essentielles.
- La mise en confiance
Le bon enquêteur se doit de répondre en quelque sorte à une charte de bonne conduite en terme de confiance et d'écoute, et être capable de développer un principe de synchronie dans l'accompagnement psychologique face à un phénomène qui dépase souvent le témoin parfois inquiet ou même effrayé. Le témoignage pouvant faire revivre un traumatisme, notamment dans les cas de témoignages d'enfants qui ont pu être perturbés face à un OVNI : comme ce fût le cas d'une jeune adolescente de 13 ans qui dit avoir vu un vaisseau au dessus d'une voiture et a averti sa mère. Face au phénomène, la jeune fille a crié et a eu très peur.
Dans le cadre des entretiens avec les témoins, Romain BOUVET sait par expérience qu'un des premiers rôles de l'enquêteur est de rassurer. Avant de commencer tout entretien, il convient d'amener le témoin à se détendre, de lui expliquer à quoi sert l'entretien et son objectif et lui signifier qu'il va jouer un rôle important dans cet entretien. La qualité essentielle d'un bon enquêteur réside dans cette aptitude à mettre en confiance afin que le témoin puisse s'exprimer dans les meilleures conditions en tout respect de sa personne et de ses propos. Le calme est de rigueur et il s'agit d'encourager le témoin à rendre compte de l'évènement auquel il dit avoir été confronté. L'absence de remarque négative vis à vis du témoin et de son discours reste une régle systèmatique.
- L'art de l'écoute :
Souvent, le premier réflexe de l'enquêteur c'est de poser des questions et non d'écouter. Hors, avant tout, il s'agit de privilègier l'expression libre et de laissser le témoin s'exprimer.

LES METHODES D'ENQUETES
Il apparaît que le travail d'enquêteur ne s'improvise pas. Dès lors, le GEIPAN développe des méthodes d'enquêtes et forment des enquêteurs spécialisés dans les entretiens. Actuellement, une équipe d'une vingtaine d'enquêteurs a été formée par le GEIPAN.
Romain BOUVET a pu détaillé les grandes lignes du protocle à suivre dans le cadre des entretiens. La méthodologie préconise plusieurs temps. Deux types entretiens sont d'abord menés : le rappel libre et l'entretien cognitif, voire même un troisième entretien. Lesquels sont suivis de questions fermées puis ouvertes et d'une reformulation donnant lieu à un rapport écrit de l'enquête attesté par le témoin.
Le premier entretien est un rappel libre proposé au témoin qui permet de recueillir le maximun d'informations sur les faits. Dans ce type d'entretien, il est important de laisser le témoin parler sans le couper, afin d'éviter le risque de perdre le fil de son récit.
Au cours d'un deuxième entretien dit cognitif, l'enquêteur demande des précisions sur les faits et approfondit. L'objectif de ce deuxième rappel est le répèter et de complèter. Il s'agit là aussi de ne ne pas interrompre le témoin inopinement. L'entretien cognitif est un outil qui permet d'obtenir jusqu'à 30 à 40% d'informations.
A la suite de ces deux rappels, l'enquêteur formule alors des questions ouvertes, puis fermées, toujours en veillant à respecter le temps de parole du témoin et bannissant toutes interrogations négatives.
En dernier lieu, l'enquêteur va reformuler les propos du témoin en redirigeant son rappel et posant les questions nécessaires. Le témoin est incité à corriger et à complèter l'enquête lors de la rédaction du rapport.

L'ANALYSE DES TEMOIGNAGES
A partir des données recueillies, la phase d'analyse pourra alors débuter. L'analyse des témoignages permettant de mettre en évidence des indices de crédibilité, de fiabilité ou au contraire de mensonge. Le témoignage est un exercice qui fait appel au fondement de la mémoire et permet de recadrer l'information et d'autre part, il offre une remise en contexte au cours de laquelle le témoin doit repenser mentalement la situation dans les lieux d'observation, son environnement, son état physique et émotionnel.
Cette méthode fait ses preuves puisqu'à partir de ces deux rappels, l'enquêteur peut déjà évaluer si il s'agit d'un canular ou pas. En 5 ans, seuls deux canulars ont été constatés au GEIPAN, le mensonge ayant rapidement été détecté.
Parfois, malgré la crédibilité du témoin, cette fiabilité peut-être remise en cause, ce qu'en général la personne ne va pas apprécier. Par ailleurs, le spécialiste saura distinguer les souvenirs d'évènements basés sur les processus perceptifs qui se différencient d'un souvenir établi sur des souvenirs imaginés. Notre mémoire pouvant aussi se jouer de ses propres souvenirs.

LES JEUX DE LA MEMOIRE
Romain Bouvet a constaté que certains témoins s'autocensurent eux-mêmes sur des détails qu'ils ne pensent pas importants. C'est la raison pour laquelle l'enquêteur demande de confier la totalité des informations liés à l'évènement. Il a évoqué à l'inverse l'hypermnésie liée à une suractivité de la mémoire et la théorie de l'Activation Monitoring concernant notamment les faux souvenirs. Dans ce cas, le témoignage de la personne est de bonne foi et celle-ci pense vraiment avoir vu un OVNI, alors que ce n'est pas le cas. Le type de témoignages issus de faux souvenirs peut conduire à des erreurs d'interprétations. Dans les faux souvenirs, les informations sont cependant cohérentes, structurées et compactes, mais avec certains éléments que le psychologue averti est susceptible d'identifier. L'origine du faux souvenir est en général interne à la personne. Ce « tour de mémoire » peut, paraît-il, émerger chez tout le monde. Il y a deux types de faux souvenir : partiel ou total.Il a cité les cas d'enfants qui prétendent avoir été violés ou encore ceux qui prétendent communiquer avec la Vierge Marie.
Dans cette catégorie des faux souvenirs, il reste aussi prudent sur l'usage de l'hypnose pratiquée par certains investigateurs psychologues ou psychiatres tels que le docteur Jacobs et notamment dans les cas abductés et implantés très nombreux aux USA. Il avoue ne pas n'adhèrer véritablement à cette démarche qui lui semble trop inductive vis à vis du sujet.
Romain BOUVET reconnaît que pour l'heure les analyses ont aussi leurs limites en l'état actuel des connaissances. Peut-être que dans vingt ans, dirons-nous que ce ne sont pas des faux souvenirs ? Et il n'exclut pas le fait que peut-être aussi il y ait un pan de la problèmatique qui échappe au problème.
Au travers de son statut de chercheur au CNES et dans le périmètre de ces compétences, Romain BOUVET se revendique avant tout comme un enquêteur qui fournit des outils de méthodes afin d'obtenir de bons récits fiables et exploitables pour l'analyse. Ici, son objectif n'est pas de dire si les OVNIS existent véritablement ou pas, ni de faire des recherches sur la vie extraterrestre.
Signalons que sa recherche a été remarquée lors de La Novela « Le Festival des Savoirs » qui s'est déroulé à Toulouse au début de cet automne, puisqu'il comptait parmi les membres « novelisés » s'illustrant par l'originalité de leurs travaux..


Ce soir-là, notre enquêteur du GEIPAN est venu faire un « clin d'oeil » à tous les ufologues toulousains prêts à cultiver le libre rappel, en veillant à ne pas prendre toutes les lumières qui dansent dans la nuit pour des OVNIS, ni des lanternes thaïlandaises.

Amélia OCTAVE



Le MERCREDI 09 OCTOBRE aux Repas Ufologiques de Toulouse

FRANCK MAURIN
LES EXTRATERRESTRES ET LE CINEMA




Franck MAURIN, après une précédente intervention sur les anomalies lunaires, a, cette fois-ci, développé le thème des Extraterrestres au cinéma.
Ce cinéphile nous a présenté une rétrospective cinématographique en passant minutieusement en revue 100 ans d'histoire de science fiction, consacrée notamment aux scénarios et aux différentes mises en scène des extraterrestres à l'écran.
Son travail de recherche à dimension sociologique a permis de mesurer au fil des époques l'évolution des thèmes et des rôles attribués aux visiteurs de l'Espace du cinéma muet de Georges MELIES dans les années 1900 aux grandes sagas à effets spéciaux actuelles Alien, Starwar ou encore Prometheus.
Chacune des époques donnant à voir sa propre vision des mondes extraterrestres et de leurs habitants ainsi que leurs relations avec la Terre et les Terriens : tour à tour, visiteurs ou envahisseurs, humanoïdes, mutants ou monstres, dans leurs rapports imaginés à notre planète et aux êtres humains.
Quoiqu'il en soit, de tous temps, à la suite des grandes mythologies antiques puis médiévales, ils ont trouvé une large place dans l'imaginaire collectif moderne.
On observe toutefois que la plupart les extraterrestres et créatures des autres univers sont représentés comme hostiles pour l'être humain. Une représentation qui témoigne de l'appréhension de l'humanité face à l'ignorance de la nature d'autres présences dans le vaste espace dans lequel nous sommes immergé. A moins que ses représentations ne soient finalement une projection à l'image de l'être humain dans ses dimensions malveillantes, lesquelles ont démontré et démontent hélas encore sa volonté et capacité à coloniser et à asservir ses semblables d'un continent à un autre autre,
d'un pays à l'autre dans un monde régit majoritairement par le pouvoir, l'argent et la compétition.
Mais fort heureusement, et quoique trop rarement, quelques « gentils » pointent leur doigt au delà du tube cathodique.
E.T est sans doute le plus « sage » d'entre tous à avoir fait l'unanimité.
Enfin, un gentil extraterrestre inoffensif qui finalement n'a eu qu'une envie : c'est de retourner chez lui ! Quand, dans la série humour, l'ET ne s'attable pas autour d'une bonne « Soupe au chou ».

Télécharger le compte rendu en cliquant sur ce lien : ICI



Le MERCREDI 13 NOVEMBRE aux Repas Ufologiques de Toulouse

Gilles THOMAS
ODH Tv. Les « Mémoires de l’Ufologie Française » et Les "Ufologues Invisibles de France »



Gilles THOMAS, et sa WEB TELE ODH, qui s'est déplacé de Montpellier.
Ce passionné ne comptant pas son investissement - puisque reporter bénévole indépendant pour la Web TV qu'il a crée - reste en veille et investigation permanente sur les sujets OVNIS.
Il nous a d'ailleurs présenté son film d'investigation et de témoignages sur les acteurs de l'Ufologie Française dont il a fait un tour d'horizon grâce à des séries d'interviews pertinentes et portraits choisis. Parmi eux, certaines personnalités telles que Joel MENARD directeur de la revue « Lumière dans la Nuit » ou encore Jacques SCORNAUX, le président du SCEAU.
Gilles Thomas a d'ailleurs souligné l'importante vocation de l'Association de Sauvegarde et Conservation des Etudes et des Archives Ufologiques Françaises. Véritable gardien de la mémoire ufologique, le SCEAU compte à l'heure actuelle le plus grand fonds documentaire UFO en France. Fonds qui résulte de la collecte de plus de 900 associations UFO ayant existé ou existant.



Le MERCREDI 11 DECEMBRE aux Repas Ufologiques de Toulouse

Planette MARS
Alain nous présentera quelques images insolites de la planète MARS




Alain, notre Web Master - qui gère le site internet et met en ligne les informations UFO et les articles des Repas Ufologiques Toulousains depuis maintenant quatre ans - a pris la parole.
Il nous a proposé la" Destination Mars" avec le visionnage d'une sélection de prises de vue de la Planète Rouge, et il nous a livré son analyse tout à fait personnelle du sol martien et de ses anomalies.
Là où d'autres n'y verraient que cailloux, son oeil aiguisé et « scrutateur » a traqué à coups d'aggrandissement ce qui lui semblerait des structures artificielles. Pour l'heure l'hypothèse reste entière. Mais dans l'objectif d'aller voir de plus près, peut-être a t-il posé sa candidature pour participer au fameux Projet Mars One lancé par une société hollandaise et gagner son aller simple pour la planète rouge?
Un voyage prévu à l'horizon de 2025 ....mais tout de même sans retour !

Télécharger un fichier un peu ancien, mais tres explicite en cliquant sur ce lien : ICI